Les événements organisés pendant les campagnes électorales peuvent aussi inciter les gens à aller voter. Les Éditions Montréal Camping inc. Tous droits réservés. Le fait d'étudier semble aussi avoir une incidence. Ce chiffre atteint 26 % chez les 65 à 74 ans. Il ne faut pas confondre un électeur et un votant. En effet, l'écart entre les hommes et les femmes ne dépasse pas 1,5 point de pourcentage. Nous voulions toutefois connaître le lien entre la participation à d'autres activités sociales ou politiques et la décision de voter aux élections. Ce nombre – que nous définissons par la suite comme l'électorat – étant généralement supérieur à celui des électeurs inscrits, le taux de participation qui en résulte est donc inférieur au taux officiel. Il y a aussi distorsion sur le plan des réponses, parce que certains répondants n'admettent pas qu'ils n'ont pas voté, le vote étant considéré comme souhaitable sur le plan social. Nous examinons d'abord l'intérêt des gens pour la politiquenote 9. En ce qui a trait à l'écart entre les sexes, le taux de participation des femmes à l'élection générale de 2015 a été supérieur (68,0 %) à celui des hommes (64,1 %). Par conséquent, les écarts observables dans la figure 1 peuvent être attribuables en partie aux changements dans la couverture de la liste (le pourcentage des personnes ayant qualité d'électeur qui y figurent) au fil du temps. Cette mesure peut aussi être trompeuse lorsqu'on compare les taux de participation de deux élections. Notre analyse porte d'abord sur les facteurs sociodémographiques. La décision que prend une personne de voter ou de s'abstenir est probablement influencée non seulement par des facteurs sociodémographiques, mais aussi par son engagement en politique. Le taux de participation a été moindre lors du scrutin fédéral de lundi qu’en 2015, selon les premiers résultats fournis par Élections Canada. La hausse est plus marquée à l'Île-du-Prince-Édouard (de 55 % pour les 18 à 24 ans à 96 % pour les 65 à 74 ans) et aux Territoires du Nord-Ouest (de 40,9 % pour les 18 à 24 ans à 71,1 % pour les 65 à 74 ans). Selon le professeur du département de sociologie de l’Université de Montréal Jacques Hamel, plusieurs enjeux fédéraux intéressent et touchent les jeunes Québécois, comme la lutte contre les changements climatiques. | document.getElementById("comment").setAttribute( "id", "a532024ec84b42a5a8c8d52041acf5c9" );document.getElementById("g9e88b0601").setAttribute( "id", "comment" ); Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. Le mariage semble aussi avoir une incidence contradictoire. les jeunes) et les régions. Dans les années 1990, il a amorcé une chute quasi constante pour atteindre son minimum historique à l'élection générale de 2008 (58,8 %). Plusieurs tendances importantes se dégagent. Nos données vont aussi dans ce sens, particulièrement chez les électeurs les plus jeunes. Allez à Reddit. Le tableau 2 montre une estimation de la proportion de personnes qui participent aux élections au sein de chacun des groupes. Chez les jeunes de 18 à 24 ans, l'écart entre ceux qui ont participé à d'autres activités et ceux qui ne l'ont pas fait est de 16 points de pourcentage. Lorsqu'on compare les votants aux non-votants, le sexe ne semble avoir aucune incidence. La présente étude utilise comme dénominateur le nombre de personnes en âge de voter plutôt que le nombre d'électeurs inscrits. Selon nos constatations, si les femmes sont moins nombreuses à participer aux élections, c'est également parce qu'elles sont moins nombreuses à s'intéresser à la politique. (, En 2015, 54 % des nouveaux électeurs de 18 à 22 ans pensaient que la seule façon de voter était à un bureau de vote le jour de l’élection. Les gens qui ont fait des études postsecondaires sont plus susceptibles, à 52 %, de voter que ceux qui n'en ont pas fait, tandis que les gens nés au Canada sont plus susceptibles, à 61 %, de voter que ceux qui sont nés à l'étranger. Cette proportion s’établissait à 29 % pour les adultes plus âgés. Ainsi, l'augmentation a été particulièrement significative au Nunavut (+13,7 %), aux Territoires du Nord-Ouest (+13,5 %), en Colombie-Britannique (+12,3 %), en Alberta (+12,2 %) et au Yukon (+11,7 %). « On essaie d’avoir des clubs politiques dans les universités », explique-t-il, rappelant que le Parti libéral et le Parti conservateur ont installé des clubs politiques dans toutes les universités de la province, à l’exception de l’UQAM. Chez les jeunes de 18 à 24 ans, ceux qui sont nés au Canada sont beaucoup plus susceptibles de voter. Cet écart augmente pour atteindre 27 points de pourcentage chez les 25 à 30 ansnote 11. Anticipant les résultats, nous voyons que même en tenant compte des facteurs politiques, les personnes qui sont nées à l'étranger sont beaucoup moins susceptibles de voter. Les estimations sont faites à partir du modèle présenté dans le tableau A1. Ce résultat ne tient pas compte de ceux qui se sont inscrits lundi, le jour de l’élection. Le directeur général des élections du Canada a le mandat de mieux faire connaître le processus électoral aux Canadiens, en particulier aux personnes susceptibles d'éprouver des difficultés à voter. Le taux de participation par groupe d'âge dans chaque province et chaque territoire suit la même tendance qu'en 2011 : il est plus faible chez les 18 à 24 ans, puis augmente graduellement jusqu'au groupe des 65 à 74 ans. Allez à Linkedin. Pour surmonter ces obstacles, le taux de participation est calculé ici en divisant le nombre de votes exprimés par le nombre estimé de personnes ayant qualité d'électeur, qu'elles soient inscrites ou non. Figure 7 : Taux de participation par province et territoire, élection générale de 2015, La description du graphique « Taux de participation par province et territoire, élection générale de 2015 ». Par exemple, y a-t-il un lien entre le fait de participer à une manifestation ou à d'autres gestes politiques non conventionnels et la décision de voter? Le taux de participation augmente graduellement avec l'âge, allant de 57,1 % chez les 18 à 24 ans à 78,8 % chez les 65 à 74 ans, pour diminuer à 67,4 % chez les 75 ans et plusnote 3. Cette tendance se constate dans toutes les élections générales depuis 2004. Allez à Twitter. Le taux de participation a été moindre lors du scrutin fédéral de lundi qu’en 2015, selon les premiers résultats fournis par Élections Canada. La proportion des électeurs ayant opté pour ces méthodes a fortement augmenté en 2015. En fait, chez les jeunes de 18 à 24 ans, il y a un écart de 22 points de pourcentage entre ceux qui ont affirmé avoir un intérêt moyen ou élevé pour la politique et ceux qui ont affirmé être peu intéressés. Viennent ensuite quatre autres facteurs – l'âge, le revenu, le sexe et le lieu de résidence – qui ont une incidence moyenne. Ce taux atteint 26 points de pourcentage chez les 25 à 30 ans. (, Les jeunes électeurs sont moins nombreux à être inscrits au, Ce faible taux d’inscription indique que ce sont les jeunes électeurs qui bénéficient le plus des activités d’inscription et de révision en période électorale. », explique le chargé de cours du département des sciences politiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Raphaël Crevier. Enfin, nous constatons que le fait d'être né au Canada ou non a une grande incidence sur la décision de participer aux élections, mais que cette incidence diminue avec l'âge. La figure 7 montre la variation du taux de participation par province et territoire par rapport au taux national ajusté de 66,1 % pour l'élection générale de 2015. Or, en 2015, seulement 25 % des nouveaux électeurs connaissaient cette façon de voter, comparativement à 65 % des adultes plus âgés (35 ans et plus). Toutefois, l'hypothèse la plus plausible est que cela est dû aux différences entre les deux groupes d'âge en zone rurale attribuables à la mobilité. Ceux qui n’ont pas d’emploi sont les moins bien informés (62 % croyaient qu’il n’y avait qu’une seule façon de voter). La participation à d'autres activités politiques semble donc pousser les citoyens à voter beaucoup plus jeunes. Retour à la Note 3 Les écarts observés entre les groupes d'âge à l'échelle nationale sont statistiquement significatifs au seuil de 5 %, à l'exception de l'écart observé entre les 18 à 24 ans et les 25 à 34 ans. La figure 4 montre l'évolution de la participation électorale en fonction de l'âge au cours des cinq dernières élections générales. Communiqués et renseignements pour les médias. Chez les personnes qui ne participent pas à des manifestations, l'écart est comblé plus tard par d'autres facteurs positifs, comme l'âge, l'augmentation du revenu, l'augmentation du niveau d'instruction, etc. Il a décliné légèrement dans les deux décennies suivantes, se situant entre 70 à 75 %. Figure 5 : Taux de participation par groupe d'âge et sexe, élection générale de 2015, La description du graphique « Taux de participation par groupe d'âge et sexe, élection générale de 2015 ». Par ailleurs, chez les 18 à 24 ans, tout comme en 2011, les électeurs qui avaient le droit de voter pour la première fois à une élection fédérale, soit ceux qui sont nés entre le 3 mai 1993 et le 19 octobre 1997, ont un taux de participation supérieur (58,3 %) à celui de ceux qui avaient déjà le droit de voter (55,1 %). Certains sont liés à leur position dans la vie, tandis que d'autres sont liés à leur intérêt et leur engagement en politique. En effet, l'écart entre les personnes qui participent aux élections et dont le revenu familial est inférieur à 40 000 $ et celles dont le revenu est supérieur à 40 000 $ est de 6 points de pourcentage chez les 18 à 24 ans et de 11 points de pourcentage chez les 25 à 30 ans. Consultez la page Renseignements pour les nouveaux électeurs – Jeunes afin de voir les programmes et services offerts pour éliminer les obstacles au vote auxquels se heurtent les nouveaux électeurs . Nous avons considéré que les personnes qui répondaient 4 ou plus avaient un intérêt moyen ou élevé pour la politique. La hausse exceptionnelle chez les deux groupes les plus jeunes est sans précédent. « Les jeunes vont donner leur appui à un parti politique qui va s’engager dans cet enjeu-là », dit-il, en ajoutant que les partis politiques fédéraux sont assez timides à ce sujet. Il est bien connu que les jeunes (âgés de 18 à 24 ans) sont moins nombreux à voter que leurs aînés. En général, les jeunes électeurs connaissent moins bien le processus électoral et sont plus portés à affirmer que l’information à ce sujet est difficile à trouver. Allez à Linkedin. L'écart entre les jeunes qui avaient le droit de voter pour la première fois et les moins de 25 ans qui avaient déjà la qualité d'électeur n'est pas statistiquement significatif à l'échelle provinciale ou territoriale, sauf en Alberta et en Ontario où les électeurs qui y avaient droit pour la première fois ont voté en plus grand nombre, dans une proportion respectivement de +6,0 % et de +3,2 %.