À l’inverse du Valmont des Liaisons dangereuses de Laclos, le personnage du marquis des Arcis n’est pas machiavélique. Par les membres ayant fait le plus de critiques, Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs, Les meilleurs films de tous les temps selon la presse, La Femme qui s’est enfuie Bande-annonce VO, Exhibition On Screen: Frida Kahlo Bande-annonce VF. : Préférences cookies | Si le talent de Cécile de France n'est plus à prouver (elle peut jouer n'importe quoi), c'est Edouard Baer qui étonne surtout ici. Une femme, Madame de La Pommeraye (Cécile de France), y cherche en effet à se venger cruellement du marquis des Arcis (Édouard Baer), un libertin qui la quitte après plusieurs années de vie commune. Dans cet éventail chatoyant de masques trompeurs, le cinéaste n’épouse pas le point de vue vengeur de la femme trahie. Que ce soit l’histoire ciselée par un orfèvre, avec ses marivaudages, ses intrigues diaboliques, ses nombreux retournements de situation, ou les dialogues intelligents qui font mouche à chaque fois, ou le talent des interprètes tous très justes dans leurs rôles, ou les décors naturels somptueux, les costumes soignés ou la musique contemporaine appropriée, tout est à l’unisson pour une parfaire réussite. Lire la critique de Mademoiselle de Joncquières, Certains projets semblent avoir du plomb dans l’aile avant même leur lancement: un texte daté qui semblera ampoulé ou poussiéreux au plus grand nombre, des acteurs ayant jusque-là peiné à convaincre les cinéphiles les plus exigeants, et un thème évoquant des choses déjà lues et vues, dotées d’un souvenir encore flamboyant dans beaucoup de mémoires. Ce n’est pas elle qu’on retiendra le plus, non pas qu’elle démérite (loin de là), mais c’est le scénario qui bien que lui ayant confié le rôle titre ne lui laisse finalement qu’une place somme toute en retrait. Je suis ravie de l'avoir vu en avant-première cette après-midi : ce film est excellentissime ! Et plus que ça ! Le film est tourné sobrement avec beaucoup de plans fixes et d'entrée comme au théâtre. Lire l'avis à propos de Mademoiselle de Joncquières, Le Marquis des Arcis, libertin impénitent, poursuit de ses assiduités Madame de la Pommeraye, jeune veuve qui vit retirée de la cour en son domaine sylvestre. Ce qui reste d’autant plus remarquable tient justement au portrait de chaque personnage, de ce qu’il représente en tant que valeur, conscience, intérêt, et à ce niveau les apparences sont bien trompeuses ! Emmanuel Mouret ne m'a jamais déçu. On se pose constamment els questions comme dans un Marivaux. Si bien qu’en se fixant une trame historique, telle cette vengeance de cœur envers le marquis des Arcis, fomentée par Madame De la Pommeraye, Emmanuel Mouret est à la fois dans son plus parfait élément et en même temps se glisse sur les rails d’un récit qui le guident complètement ! Et le texte aussi, tres subtile et elegant. Nonobstant, ledit marquis possède le fâcheux travers d'abandonner ses conquêtes une... La Vengeance : un plat qui se mange froid. En choisissant la langue du XVIIIème, Emmanuel Mouret pousse en effet à son paroxysme son art (rohmérien) du marivaudage, où chacun s’emprisonne dans un rôle au point de ne pouvoir avouer ses sentiments. Quant à Cécile de France, elle s’impose comme une immense comédienne et mériterait d’avoir le César. Lire la critique de Mademoiselle de Joncquières, La qualité n'est pas toujours récompensée. Les dialogues - qui sont en grande partie de Diderot - magnifiques. De quoi me faire regretter encore de ne pas l'avoir vu. Je n’admets que très rarement avoir vu un film impeccable mais là c’est le cas. Une histoire d'amour(s) et de vengeance qui nous garde en haleine du début à la fin. Et bien sûr Edouard Baer, tout à fait crédible et sensible en Marquis libertin. Lire ses 107 critiques, Suivre son activité N’est pas Glenn Close qui veut, la gentillesse affichée de Cécile de France cadre mal avec le visage odieux qu’elle affiche par la suite. Un excellent moment de cinéma! De son univers très sentimental, où le marivaudage rôde toujours aux alentours, le voici cette fois carrément les pieds dans le plat avec un franchissement de cap assumé, en adaptant cette fois un épisode de « Jacques le fataliste et son maître » de Diderot ! Il y a une distance constante et pas facile à identifier comme dans un Rohmer. Cette dernière, voyant en lui un ami la distrayant de son bel esprit, ne compte guère céder à ses avances, fussent-elles tournées de façon charmante. Heureusement l'amitié subsiste en réconfort comme le laisse à entendre la dernière scène. De nouveau un formidable film à ne pas manquer! Lire la suite, Parmi les plaisirs sans cesse renouvelés qu’offre l’immersion dans un nouveau récit, qu’il soit littéraire ou cinématographique, celui de la découverte est crucial. Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe, Avec Alice Isaaz en Mademoiselle de Joncquières n’arrive en scène que tardivement et discrètement. La fin est d’autant plus excellente qu’elle remet les pendules à l’heure comme on ne s’y attendait vraiment pas... Attention « Chef d’œuvre » ! Il devient au contraire le héros d’un conte moral où il s’agira de traverser les faux-semblants pour faire l’apprentissage du véritable amour. Des décors où se déroulent des scènes redondantes surtout dans sa première moitié.... Recrutement | Nous retrouvons Edouard Baer dans un rôle qui lui va comme un gant et Cécile de France qui irradie dans son interprétation. 585 abonnés Ce style énerve Les Cahiers du Cinéma et quelques modernistes mais, ils ont beau faire, tout cela nous enchante dans un film presque parfait, exactement comme le stratagème vengeur de Madame de La Pommeraye : presque parfait. 45 abonnés Madame de La Pommeraye, jeune veuve retirée du monde, cède à la cour du marquis des Arcis, libertin notoire. Le dernier film d’Emmanuel Mouret en est un bel exemple : au gré d’une longue première partie, on peine à définir quels sont les rôles qui se jouent et où se loge la vérité des sentiments. Au fond, une différence majeure les oppose. Lire ses 957 critiques, Suivre son activité Ex. Pourtant, les premières secondes... Les acteurs sont magnifiques ! L’éclat du décor sert pour ainsi dire de double à la marquise. Les rôles secondaires avec la présence d’Alice Isaaz notamment, donnent encore plus de pertinence et de force à cette histoire, par la délicatesse décalée qu’elle apporte dans ce jeu de quilles. Je pourrais le revoir plusieurs fois avec plaisir! Par un contraste saisissant, cette comédie cruelle se donne sur une scène à la beauté chatoyante : dans le décor luxueux et bucolique d’un château à la campagne, les costumes de soie sauvage et de dentelles délicates deviennent autant de radieux écrins dissimulant les vraies émotions. 29 abonnés Contrairement aux apparences, Mademoiselle de Joncquières est loin d’être une simple copie des Liaisons dangereuses de Stephen Frears. Voilà un excellent film d'époque très réussi, captivant, parfaitement bien joué avec des dialogues aux petits oignons. L'écriture fine et baroque. Le passage de Jacques le fataliste dont le film s'inspire est... En tout cas, cela devient ici une petite merveille signée Emmanuel Mouret qui décidément a un petit quelque chose de plus, et c’est bien agréable... Les films d'époque en costumes, ce n'est pas un gage de succès, mais cela requiert une condition quasi indispensable : une langue châtiée et littéraire. Je ne pensais pas aller le voir car l’affiche et la bande annonce me faisait encore penser à ces films à la française avec un casting alléchant mais empesé et creux. On dirait bien, vu le trailer... Une adaptation d'un passage de Jacques le fataliste de Diderot. Sans changer vraiment de thème ni de style, il effectue un petit virage avec ce film en costumes lorgnant copieusement, mais pour notre plus grand plaisir, vers Les liaisons dangereuses. Il vibre avec les personnages. Le succès de la rentrée j'ai lu quelque part. J'avais médit, Mademoiselle de Joncquières est un bon film : E.Baer et C.de France ne déchoient pas, merci Monsieur Diderot ! chez tous les spectateurs blasés. 1 abonné Son : Maxime Gavaudan, François Mereu, Mélissa Petitjean, Production : Moby Dick Films, Arte France Cinema, Reborn Production, Interprétation : Cécile de France (Madame de La Pommeraye), Édouard Baer (le marquis des Arcis), Alice Isaaz (Mademoiselle de Joncquières), Natalia Dontcheva (Madame de Joncquières), Laure Calamy (l'amie de Madame de La Pommeraye), Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait. Antoine de Maximy, Alice Pol, Max Boublil, De Lire l'avis à propos de Mademoiselle de Joncquières, Emmanuel Mouret, diplômé de la Fémis, nous présente son dernier long-métrage, une adaptation de l’histoire de Madame de la Pommeraye issue du conte philosophique de Denis Diderot, Jacques le Fataliste et son maître (1796). 2 abonnés 117 abonnés Richard Minier, Edouard Salier, De Tandis qu'Alice Isaaz confirme tout le bien que l'on pense d'elle depuis quelques films et notamment Espèces menacées. Une réussite. Contrairement aux apparences, Mademoiselle de Joncquières est loin d’être une simple copie des Liaisons dangereuses de Stephen Frears. Tous les acteurs sont très bons! Madame de la Pommeraye (Cécile de France) succombe aux charmes du marquis des Arcis connu pour être un grand séducteur et pour qui les relations amoureuses sont éphémères.... Et un film finalement tres actuel dans ce qu il aborde sur l’amour, la guerre des sexes, et nos contradictions. ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute). Ils y sont parfaits! Une collègue m'a demandé si je l'avais vu. Non seulement Emmanuel Mouret adapte lui aussi un chef-d’œuvre littéraire de la fin du XVIIIème siècle – un des récits enchâssés de Jacques le Fataliste de Diderot – mais il y développe également un récit de vengeance féminine semblable à celle du roman de Laclos.