Opposé à la politique coloniale de son frère, mais partageant le même souci de développer l'armée belge, ses relations avec Léopold II deviennent délétères au fil du temps. Elle s'effondre émotionnellement et adopte un comportement si étrange que le roi Léopold II dépêche son frère qui arrive à Rome le 8 octobre 1866. Ces refus successifs de jouer un rôle de premier plan s'expliquent par son goût de mener une existence relativement exempte de contraintes et également par la surdité dont il souffre depuis sa jeunesse[B 25]. Le comte de Flandre est issu d'une fratrie qui comprend deux figures très affirmées et étudiées par maints historiens, auteurs et même psychiatres[50] et psychologues[51]. La princesse Madeleine a une sœur la princesse Katharina née en 2014 et un frère le prince Philipp né en 2015. Hormis ses fonctions mondaines, Philippe se livre aux plaisirs cynégétiques et collectionne, comme plusieurs de ses parents, les trophées de chasse. Ferdinand Philipp Maria August Raphael of Saxe-Coburg and Gotha (28 March 1844 – 3 July 1921) was the second prince of Saxe-Coburg and Gotha and lord of Csábrág and Szitnya [ … Cela lui ouvrirait le droit à une indemnisation financière, ce qui risquerait de rouvrir le débat houleux autour des finances royales. Mais la princesse belge éprouve de plus en plus de répulsion pour son époux. Le souverain craint en effet que le comportement de la jeune femme ait des répercussions négatives sur l’image de sa sœur, l'archiduchesse Stéphanie. Les critiques adressées à la monarchie s'expriment maintenant jusque dans l'hémicycle et n'épargnent pas le comte de Flandre, dont la dotation est votée annuellement[B 44]. Lorsqu'en 1894 des députés du Parti Ouvrier Belge accèdent au parlement, ils désignent le comte de Flandre comme un symbole du capitalisme. Le prince Auguste de Saxe-Cobourg, père de Philippe. Le prince Philippe bénéficie depuis 1856 d'une dotation annuelle allouée par l'État d'un montant initial de 150 000 francs, porté à 200 000 francs à partir de son mariage en 1867. Alfred Ernest Albert de Saxe-Cobourg et Gotha, duc de Saxe-Cobourg-Gotha, est né au Palais de Buckingham à Londres le et est décédé à Cobourg le. Cependant, ses parents ne sont pas pressés de le voir embrasser la carrière militaire. Ernest II finit par abandonner son projet et c'est le prince Guillaume de Danemark qui est élu par l'Assemblée grecque[10]. En 1857, la princesse Charlotte quitte la Belgique pour s'installer à Milan où son mari, l'archiduc Maximilien vient d'être nommé vice-roi de Lombardie-Vénétie[B 13]. Déclarée folle par des médecins complaisants payés par Vienne, Louise est enfermée dans un hôpital psychiatrique et définitivement séparée de ses enfants en mai 1898[28]. Toutefois, ce dernier qui n'a jamais sollicité une telle fonction refuse catégoriquement d'y donner suite[N 2]. Parmi les privilégiés qui sont invités aux Amerois, le roi, la reine et d'autres membres du Gotha côtoient des artistes comme le peintre Jean-François Portaels, le sculpteur Thomas Vinçotte, le violoncelliste Édouard Jacobs ou d'autres musiciens issus du Conservatoire de Bruxelles, sans oublier les officiers gouverneurs des princes ou amis du comte de Flandre. En juillet 1872, Philippe entreprend avec son frère Auguste un tour du monde qui le mène notamment aux Indes et dans les îles Hawaï. Ce voyage comprend des aspects diplomatiques et politiques : à Moscou, il rencontre la famille impériale, ainsi que des industriels qui promeuvent l'industrie belge[B 18]. Aux côtés des prénoms se référant aux membres de sa famille, le roi Léopold a adjoint deux prénoms historiquement symboliques : Philippe qui rend hommage à son grand-père maternel et rappelle également le souvenir du duc de Bourgogne Philippe le Bon, et Baudouin celui des comtes de Flandre du Moyen Âge. Le 4 février 1875, il épouse à Bruxelles, en Belgique, sa cousine la princesse Louise de Belgique (1858-1924), elle-même fille du roi Léopold II de Belgique (1835-1909) et de la reine Marie-Henriette d'Autriche (1836-1902). Cependant, la réponse du souverain avait été évasive : il espérait en effet marier sa fille aînée à un meilleur parti, peut-être même à l’héritier d’un trône étranger[16]. Très tôt, une hiérarchie s'installe entre les deux frères, Léopold, l'aîné et héritier du trône, s'arrogeant invariablement la place prépondérante[B 3]. Cette opportunité n'aurait cependant pas intéressé le comte de Flandre, ni recueilli le soutien britannique car John Russel, secrétaire d'État aux Affaires étrangères à Londres, avait clairement affirmé que la Grande-Bretagne ne soutiendrait la candidature de personne au Mexique[7]. Il ressort cependant ruiné de la Première Guerre mondiale et s'exile à Cobourg, en Allemagne. La Constitution belge lui permet de devenir sénateur de droit, mais il ne siège jamais à la chambre haute. 28 mars 1844 naissance: Paris (75). C'en est fini du nom de Boël, elle s'appelle désormais Delphine de Saxe-Cobourg-Gotha, princesse de Belgique. Le roi Léopold II de Belgique, beau-père de Philippe. Le mariage est programmé pour le mois de février 1875 mais les deux familles doivent encore se mettre d’accord sur les questions de dot et de douaire. » La presse belge est à cette époque plus mesurée dès qu'il est question de la famille royale. L’actuel chef de la famille Saxe-Cobourg-Gotha est le prince Andreas. Ernest I er de Saxe-Cobourg-Gotha appartient à la cinquième branche de la maison de Wettin. Le prince Philippe de Belgique, qui ne joue pas un rôle majeur dans l'histoire de son pays, est le père du roi Albert Ier et, conséquemment, l'ancêtre de tous les membres actuels de la dynastie régnant sur la Belgique. S'il visite l'Exposition universelle de Liège en juillet 1905, il ne se rend pas aux cérémonies commémorant quelques semaines plus tard le 75e anniversaire de l'indépendance de la Belgique. Depuis la naissance de son neveu Léopold, fils du futur Léopold II, le 12 juin 1859, Philippe est rétrogradé au troisième rang dans l'ordre de succession au trône de Belgique. Or, la relation ne reste pas longtemps secrète et toute la Maison de Saxe-Cobourg est bientôt au courant. Philippe est le troisième fils du roi des Belges Léopold Ier et de la reine Louise d'Orléans. Il est peu probable de voir la princesse représenter son demi-frère le roi Philippe lors d’engagements officiels. Il est désolé d'être prince et se contenterait d'être un simple bourgeois de Bruxelles, pourvu qu'il ait toute liberté de collectionner des livres, de se promener à son aise et de ne pas se marier, quand même on lui offrirait un trône[B 21]. Au fil des années, Louise donne le jour à deux enfants, Léopold et Dorothée. Après la Première Guerre mondiale et la disparition de l’Empire austro-hongrois, Philippe perd une partie importante des domaines appartenant au majorat des Kohary. Philippe de Saxe-Cobourg-Gotha-Kohary (Nom complet Ferdinando Filippo Maria Augusto Raffaello de Saxe-Cobourg-Gotha) (Paris, 28 mars 1844 - Coburg, 4 juillet 1921) prince Saxe-Cobourg Gotha. Son premier fils, Baudouin, né en juin 1869, est à sa naissance second dans l'ordre de succession, mais celui-ci meurt des suites d'une pneumonie en 1891 à l'âge de vingt et un ans[15]. Ils se retrouvent néanmoins lors des séjours qu'ils partagent au domaine des Amerois et évidemment à Bruxelles. Cet ouvrage présente le prince que l'on décrivait comme un aimable bibliophile collectionneur d'antiquités et amateur de chasse sous les traits d'un homme dont les capacités intellectuelles auraient pu être mieux employées par son père le roi Léopold Ier et son frère le roi Léopold II. Elle est suivie par une nouvelle visite de Philippe en février 1867 et par une demande en mariage, lequel est prévu deux mois plus tard[B 28]. La version du 13 mai 2020 de cet article a été reconnue comme «, Perspectives monarchiques et matrimoniales, Rôle militaire et guerre franco-allemande de 1870, « Je crois qu'on eût préféré ma candidature à celle d'un, « Je crois que s'il est dans le destin de la Belgique de perdre son existence indépendante, ce sera pour des causes extérieures. Leur accrochage, objet d'un soin tout particulier, sature quelque peu l'espace du palais dont même les plafonds sont peints (par Xavier Mellery et Joseph Stallaert). De ce voyage de neuf mois, le prince ramène quantité d'objets de collections et deux ouvrages de souvenirs, publiés quelques années plus tard[14]. Après la mort de son fils Baudouin en 1891, le comte de Flandre est souvent la proie d'accès de mélancolie[B 42]. À son retour de Bonn, Philippe étudie pendant six mois le droit autrichien et les règlements militaires à Vienne. Le comte de Flandre n'apparaît ni dans la statuaire publique, ni en philatélie. Pendant plusieurs semaines, le souverain saxon, soutenu par le roi des Belges, fait mine d’accepter la couronne hellène. À sa mort en 1865, son père, le roi Léopold Ier avait laissé à ses héritiers une fortune évaluée à 38 000 000 de francs[B 37],[N 9]. Famille. Le comte de Flandre est mort le jour des 60 ans de la comtesse qui lui survit jusqu'en 1912[1]. En utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies. Cette nouvelle situation ne l'affecte pas outre-mesure car, bien que plusieurs fois sollicité, il n'a jamais exprimé son désir de ceindre quelque couronne que ce soit[B 21]. Personnage familier et volontiers accessible, il n'est accompagné que d'un officier d'ordonnance. Un train spécial partant de Bruxelles amène la famille à la gare de Florenville[32]. En mai 1869, Philippe quitte son régiment de cavalerie et rejoint les hussards hongrois. Léopold II craint que Napoléon III ne s'enfuie par la Belgique. En 1902, Philippe et Léopold II s'opposent au sujet de la nomination d'un nouveau commandant militaire de la division de Bruxelles. » et prône le développement de l'armée comme réplique adéquate aux menaces qui pèsent sur le royaume[19]. Enfin, Philippe est protecteur de la Société Géographique de Hongrie, dans le journal de laquelle il écrit même un article consacré à ses souvenirs de voyage à Honolulu[24]. Le roi Léopold II est soucieux, dès le début de son règne en décembre 1865, d'assurer le maintien de l'intégrité nationale et la sécurité de la Belgique entourée par la France et la Prusse, deux puissantes voisines. Il accompagne alors son beau-frère, le palatin de Hongrie, qui est blessé durant une bataille[12]. Très tôt, Philippe est à même de s'exprimer, oralement et par écrit, en français, anglais et allemand. Il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie militaire. (Merci à Corentine) À l'instar de son palais bruxellois, le comte de Flandre veille à soigner la décoration intérieure des Amerois et confie notamment l'exécution de peintures à Cesare Dell'Acqua[30]. Charles-Edouard fut contraint d’abdiquer en 1918, lors de l’abolition de la monarchie en Allemagne et la fin de l’Empire allemand. Le 23 février 1866, deux mois après la mort du roi Léopold Ier, le parlement des principautés roumaines unies — qui a chassé la veille son souverain Alexandre Jean Cuza[10] — élit à l'unanimité Philippe comte de Flandre comme leur hospodar, espérant qu'il importerait les institutions de son pays et créerait dans le Bas-Danube une sorte de « Belgique de l'est[11] ». Philippe établit son quartier général à Philippeville. À la mort de la reine Louise, le 11 octobre 1850[B 5], Philippe n'a que treize ans. Mais, à peine son époux est-il retourné à Vienne que Mattachich vient retrouver sa maîtresse[26]. Dans la famille, tout le monde soutient Philippe, que ce soit à Bruxelles, Vienne, Budapest ou Sofia[27]. Hubert de Saxe-Cobourg-Gotha est le fils du prince André, chef de la famille qui régna jusqu’en 1918 sur un des multiples micro-états inclus dans l’Empire allemand, le duché de Saxe-Cobourg-Gotha(SCG). En décembre 1868[B 39], le comte de Flandre acquiert une propriété à la campagne : Les Amerois qui rappellent à la comtesse de Flandre les paysages qu'elle a connus dans son enfance. Même si, à l'instar des aristocrates de leur époque, l'instruction des enfants princiers est déléguée à des tiers (professeurs, gouverneurs, gouvernantes), le prince laisse toute la responsabilité et l'organisation de l'éducation de leur progéniture à son épouse qui se sent parfois isolée dans cette tâche. Bien qu'aucun arrêté royal ne l'ait spécifié, Philippe semble avoir porté jusqu'en 1869 un écu d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules (Flandre), chargé de l'écusson écartelé de Grande-Bretagne et de Saxe qui avait été concédé à son père Léopold par le prince régent[34]. Le comte de Flandre est d'ailleurs le Belge le plus taxé sur ses signes extérieurs de richesse. Depuis 1926, le bien appartient à la famille Solvay[B 49]. L'animation en ville est extraordinaire : les ateliers et magasins sont clos pour permettre aux ouvriers et employés d'assister à l'événement. L'amabilité de l'empereur des Français est partiellement dictée par les projets qu'il nourrit au Mexique où l'archiduc Maximilien, le beau-frère du comte de Flandre, est appelé à régner le 10 avril 1864[5]. De son côté, Philippe ressort indemne du conflit mais la tristesse qui entoure la conclusion de la paix l’affecte lui et sa famille. C'était la reine qui veillait personnellement à l'instruction et à l'éducation des enfants royaux. Ce consensus est cependant brisé en 1885 par la création dans le royaume du journal socialiste Le Peuple qui fustige régulièrement, dès ses premiers numéros, le train de vie qu'il juge dispendieux du prince Philippe. Philippe de Saxe-Cobourg-Gotha, connu également sous le nom de Philippe de Saxe-Cobourg- Kohary [ N 1 ], prince de Saxe-Cobourg, est né le 28 mars 1844 à Paris et … Le public se montre plutôt discipliné et recueilli. Changement de taille pour les membres de la famille royale belge. Ces choix s'inscrivent dans une volonté du roi d'ancrer solidement la jeune dynastie belge dans le pays où elle ne règne que depuis moins de six ans[B 2]. Dans les mêmes moments, le duc Ernest II de Saxe-Cobourg est proposé comme remplaçant du roi Othon Ier sur le trône de Grèce. La collection princière de tableaux comporte 600 pièces environ et inclut, en hommage aux origines allemandes de la comtesse de Flandre, des toiles de maîtres issus du monde germanique ; mais l'essentiel est constitué par les productions belges contemporaines (scènes de genre, portraits de famille, vues de paysages et de villes). Ernest Ier de SAXE-COBOURG-GOTHA, Duc de Saxe-Cobourg, 1784-1844 Marié en 1817 avecLouise de SAXE-COBOURG-GOTHA, Duchesse de Saxe-Altenburg 1800-1831; Ferdinand de SAXE-COBOURG-GOTHA, Prince von Sachsen-Coburg und Gotha, … Mais pour les parents des deux princes, la chose est impossible : les Saxe-Cobourg-Kohary sont catholiques et il n’est pas imaginable pour eux qu’un de leurs membres se convertisse à l’orthodoxie pour monter sur un trône. En 1858, il y fait bâtir un pavillon de chasse de style néo-classique[25]. Puis, il part effectuer sa formation d’officier de la cavalerie impériale autrichienne à Raab (aujourd’hui Győr)[11]. Cette situation ne se produisant pas, Philippe est dès lors chargé de contribuer à la bonne organisation de l'accueil et des soins aux soldats français et allemands blessés[B 33]. Ses collections sont vendues aux enchères à Francfort en 1928 et dispersées. Au Mexique, où l'empereur Maximilien, beau-frère de Philippe, règne depuis deux ans, la situation devient délétère à la suite du refus de Napoléon III de continuer à soutenir militairement et financièrement l'empire qu'il a créé en faveur de Maximilien. La reine Marie Henriette de Belgique, belle-mère de Philippe. Mandé à Rome, un médecin aliéniste viennois, le docteur Josef Gottfried von Riedel, pose le diagnostic de « folie avec des idées de persécution » et conseille de confiner l'impératrice. Dans le partage successoral de Léopold Ier, le comte de Flandre a été considérablement avantagé. Le "gros Philippe" comme le surnommait sa famille (et moi aussi lorsque je l'évoque) est fils de Clémentine de France, une fille de Louis Philippe et d'Auguste de Saxe Cobourg Gotha. La recherche d'individus dans la bibliothèque de Geneanet Geneanet utilise des cookies à des fins de personnalisation de contenu dans ses différents services. Sa famille est prestigieuse (un frère, tsar de Bulgarie, le très controversé Ferdinand Ier, Amélie sa soeur épousera un frère d'Elisabeth d'Autriche) et imensément riche avec de vastes territoires en Hongrie. Le nouvel édifice est inauguré en juin 1877[D 4]. Le prince est également un numismate renommé qui publie plusieurs articles scientifiques consacrés aux monnaies orientales. Philippe accompagne donc sa sœur jusqu'au pavillon du Gartenhaus à Miramare où elle demeure confinée durant neuf mois avant d'être ramenée en Belgique[13],[N 3]. Un grave incendie détruit la propriété en 1874[D 3]. Les relations entre les Flandre et le roi Léopold II se raréfient au point de devenir presque inexistantes[B 43]. Philippe se plaignant régulièrement de son absence d'activité, le roi le nomme, en février 1858, son référendaire en matière militaire et navale[B 15]. Au point de vue moral, le roi Léopold exige que ses enfants effectuent de fréquents examens de conscience[B 8]. À Vienne, Philippe et Louise mènent désormais une vie mondaine très remplie et reçoivent régulièrement la haute société austro-hongroise[23]. André est le cousin germain du roi de Suède car la mère de Charles-Gustave XVI, la princesse Sybille de SCG était la souer de son père. Quant aux voitures, on recense trois ducs, deux landaus, une calèche, une clarence, un phaéton, un break, deux victorias, un omnibus et enfin le fourgon qui quotidiennement amène les provisions depuis Florenville[D 5]. Nouveau!! Louise est ainsi convoquée au palais impérial par François-Joseph Ier et celui-ci lui demande froidement de ne plus se présenter devant la Cour. Frère aîné du roi Ferdinand Ier de Bulgarie, il est également apparenté, par son père, aux familles royales de Belgique, du Portugal et du Royaume-Uni tandis qu'il descend, par sa mère, du roi des Français Louis-Philippe Ier. Philippe meurt le lendemain dans son palais rue de la Régence le 17 novembre 1905[1]. À l'intention de son fils cadet, le roi Léopold rédige un memorandum exposant les avantages et inconvénients de ceindre la couronne hellène. En 1869, il devient commandant supérieur de la cavalerie, fonction qu'il exerce jusqu'en 1902. Après la Première Guerre mondiale, la propriété des Amerois, placée en indivision entre les trois enfants du comte de Flandre, est vendue en 1924 après la dispersion de son contenu mobilier à un négociant de bois qui effectue de nombreuses coupes forestières. Louise Marie Amélie, princesse de Belgique, duchesse de Saxe, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha, née à Bruxelles, le et décédée à Wiesbaden le. Après la mort de leur fils Baudouin, Philippe et Marie voyagent souvent séparément : lui à Paris et dans les pays méditerranéens (principalement en Italie et une fois en Turquie) ; elle en Allemagne auprès de sa mère ou en Auvergne où elle peut donner libre cours à ses talents d'aquafortiste. La famille de Saxe-Cobourg-Gotha est une branche de la maison de Wettin qui vit le jour en 1680. La princesse française Clémentine d'Orléans, mère de Philippe. La reine Marie-Henriette de Belgique, mère de la jeune femme, tente alors d’intervenir pour séparer les deux amants mais Louise refuse. Le prestige du couple est d’ailleurs augmenté par le mariage, en 1881, d’une des sœurs de Louise, la princesse Stéphanie avec l’héritier du trône austro-hongrois, l’archiduc Rodolphe. Léopold II, ayant décliné toutes les missions étrangères, n'a admis comme membres du Gotha que les proches du défunt : le prince Albert et ses deux beaux-frères (Emmanuel duc de Vendôme et Charles-Antoine prince de Hohenzollern) qu'accompagnent Ferdinand, prince-héritier de Roumanie et Aribert prince d'Anhalt. Scandalisée, Louise décide de quitter l’Autriche pour se rendre avec sa famille dans le Sud de la France. Le souverain belge craint en effet que le fils de Napoléon III ou un prince de la Maison de Hohenzollern demandent la main de Louise. Parmi les invités du mariage, on trouve le prince de Galles (futur Édouard VII du Royaume-Uni), le kronprinz d’Allemagne (futur Frédéric III), le duc d’Aumale et le comte de Paris. Cependant, le mariage est un fiasco et Louise trompe sa tristesse en dilapidant la fortune de son époux et en entretenant des liaisons avec d’autres hommes. Quelques mois plus tard, le prince est atteint du typhus et manque d’en mourir[13]. Cette société variée tâche de se distraire à la campagne : excursions, lecture, charades, dessin, peinture, mais le comte de Flandre finit par s'y ennuyer invariablement[D 6]. Le prince Albert contient à grand peine son émotion. Lire aussi : Philippe et Mathilde de Belgique visitent Gotha : la ville d’origine de la famille Saxe-Cobourg-Gotha Le prince Andreas récolte des fonds pour la lutte contre le Parkinson Avec l’aide du Rotary Club, qui a financé chaque kilomètre à hauteur de 100 euros, le prince Andreas de Saxe-Cobourg-Gotha a récolté 10 000 euros sur trajet d’environ 100 kilomètres. Centre de documentation historique des Forces armées, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Arbre généalogique de la famille royale belge, Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, Belgique dans la guerre franco-prussienne, musée royal de l'Armée et de l'Histoire militaire, ordre royal et distingué de Charles III d'Espagne, Bailli Grand-croix d'honneur et de dévotion, ordre du Lion d'or de la Maison de Nassau, Ferdinand-Albert II de Brunswick-Wolfenbüttel, Sophie-Antoinette de Brunswick-Wolfenbüttel, Élisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel, https://zeurg.pagesperso-orange.fr/index.htm, Radio-télévision belge de la Communauté française, http://www.belgian-navy.be/t8322-malles-ostend-dover-pre-1940-historique, Actes d'état civil de la famille royale belge, Portail de l’histoire militaire de la Belgique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Philippe_de_Belgique_(1837-1905)&oldid=176231600, Chevalier de l'ordre espagnol de la Toison d'Or (XIXe siècle), Grand-croix de l'ordre national de la Croix du Sud, Grand-croix de l'ordre de la Tour et de l'Épée, Grand-croix de l'ordre de la Maison ernestine de Saxe, Chevalier grand-croix de l'ordre du Lion néerlandais, Chevalier grand-croix de l'ordre de Saint-Étienne de Hongrie, Chevalier de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski, Récipiendaire de l'ordre de Saint-Georges de 4e classe, Récipiendaire de l'ordre de la Fidélité (Bade), Récipiendaire de l'ordre de Saint-Hubert (Bavière), Personnalité inhumée dans l'église Notre-Dame de Laeken, Article contenant un appel à traduction en néerlandais, Page utilisant une présentation en colonnes avec un nombre fixe de colonnes, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Portail:Histoire militaire de la Belgique/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Ordre souverain de Malte/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Philippe Eugène Ferdinand Marie Clément Baudouin Léopold Georges de Saxe-Cobourg-Gotha, Franz Xaver Winterhalter seconde version (vers 1845), passée en mains privées.