Les sciences se présentent sous la forme de la « recherche scientifique ». Il y, Les DOM-TOM contribuent au rayonnement de la France dans le monde au niveau stratégique (points d’appui militaires dans quatre océans, bases scientifiques dans les terres, 'hydrogéologie est la science des eaux souterraines. A force d’être pressé, on a perdu beaucoup de temps, on a gaspillé beaucoup d’argent, on a conduit beaucoup de peuples dans des impasses dramatiques. PERSPECTIVES DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN AFRIQUE Ce texte de Cheikh Anta DIOP est celui de la conférence d'ouverture de la 9e biennale de l'Association Scientifique ouest-africaine (ASOA, West African Science Association: WASA) tenue à la Faculté des Sciences de l'Université de Dakar du 27 mars au 1er avril I974. La recherche scientifique, facteur de développement. Une priorité pour les pays du tiers-monde. Certains responsables ont cru pouvoir fonder des choix d’actions sur des recherches trop succinctes et trop rapides. En réalité, la formation des jeunes chercheurs africains est inadaptée : la plupart sont formés à l’étranger ; leurs sujets de thèse ne sont pas ancrés dans les réalités de leur pays ; durant leur séjour à l’étranger pour la réalisation de leur thèse, ils n’ont aucun contact avec les structures scientifiques nationales ; quand ils reviennent, ils ne trouvent pas les équipes scientifiques au sein desquelles ils pourraient apprendre et réaliser concrètement leur métier de chercheur au service de leur pays et des pays voisins. Cela permettrait de freiner l’exode des futurs chercheurs, qui vont se former dans les pays du Nord, dans des matières en général très éloignées des réalités africaines, et de freiner aussi l’exode vers les pays développés de jeunes, qui se sentent très mal valorisés internationalement quand ils restent chez eux. Celle-ci se porte garante d’un savoir et lui donne sa certitude. Le jour où l’Afrique noire sera capable d’avoir une recherche fondamentale autonome, le jour où le monde arabe reprendra totalement confiance en ses propres capacités intellectuelles pour construire un système moderne de recherche, n’y aura-t-il pas des productions originales dont le monde entier profitera ? Poser philosophiquement ces questions oblige à se demander à quel genre de finalité obéit une science qui veut être une recherche expérimentale. Une ancienne lauréate de la Fondation L’Oréal et l’Unesco explique l’intérêt de cette bourse pour motiver les jeunes filles à faire de la recherche scientifique Au vu de ces expériences, on peut proposer quelques bases pour des stratégies de réussite. Ce qui fait d’elles une « recherche scientifique » c’est le recours à l’expérience en tant que celle-ci est conduite scientifiquement, c’est-à-dire en tant qu’elle permet d’obtenir des résultats expérimentaux. La recherche universitaire a été trop souvent négligée. Les échecs, pourtant prévisibles si l’on avait pris le soin et le temps d’écouter les chercheurs, ne remettent pas en cause l’importance des financements que ces institutions reçoivent. La recherche scientifique s'est profondément transformée pendant ces cinquante dernières années, tant dans son organisation que dans ses méthodes, tandis que la fin de la guerre froide, la mise en cause de l'État-providence et la dérégulation des économies ont conduit, au début des années 1990, à un changement de cap : la recherche et la technologie sont conçues davantage … Des exemples peuvent être cités au Cameroun, au Congo, en Côte-d’Ivoire, au Sénégal. de la société civile. C’est là une garantie de qualité des coopérants et un engagement, pour les instituts du Nord, d’apporter les collaborations intellectuelles et financières indispensables. La science et la recherche à l'ouvre pour vous D’où la difficulté de créer de véritables centres d’excellence, lieux de réalisation permanente de recherches de niveau international, lieux de formation de chercheurs et d’équipes africains de qualité. Parmi d’autres actes concrets, la création en Afrique de prix scientifiques mondialement reconnus serait très incitative. Pour le Tiers-monde, la recherche n’est pas un luxe. Il n’y a pas de recherche appropriée aux besoins des pays du tiers-monde. La recherche doit contribuer à asseoir cette indépendance, en particulier dans les domaines de base que sont l’alimentation, la santé, les matières premières, l’énergie, les technologies modernes élémentaires, la culture. Le potentiel scientifique y est loin d’être négligeable, mais il se trouve en péril du fait des nombreuses erreurs commises ces vingt dernières années. Il serait difficile de contester que la seule connaissance sûre et irrécusable que nous avons des phénomènes de la nature vient des découvertes de la recherche scientifique. Chaque pays, ou groupe de pays pour les plus petits, doit savoir combiner deux stratégies : construire sa recherche en complémentarité de ce qui se fait ailleurs et ne pas refaire ce qui est déjà fait. Le comportement des internautes face aux moteurs de recherche Plus de 9 internautes sur 10 réalisent chaque mois des requêtes sur un moteur, la recherche, Histoire et importance de l’aspirine Des plantes médicinales à la synthèse chimique de l’aspirine : Il y a quatre mille ans, dans la pharmacopée sumérienne, GESTION DE LA RELATION CLIENT : L'IMPORTANCE DE LA MOTIVATION DU PERSONNEL FRONT OFFICE DANS LES SOCIETES DE SERVICES Le but de chaque société est, AD de Chimie Histoire et importance de l’aspirine Des plantes médicinales à la synthèse chimique de l’aspirine : Quatre mille ans d’Histoire !! Pour le Tiers-monde, la recherche n’est pas un luxe. Chacun est aujourdhui à même de percevoir la manière dont nos modes de vies, nos formes dorganisations collectives, mobilisent ou incorporent des savoirs, des pratiques et des dispositifs issus de cette recherche. Finalement, du fait de toutes ces erreurs, la recherche scientifique en Afrique francophone est peu africaine ; elle reste très française, réalisée trop souvent par des équipes françaises, rarement franco-africaines. Ce sont tous ces produits qui, en étant diffusé au sein de la communauté scientifiques, permettent au chercheur d'être reconnu par ses pairs, et de recevoir e… 1La recherche scientifique, ses transformations et ses conséquences pour la société constituent des objets détudes privilégiés pour la sociologie et, plus largement, pour les sciences sociales. Les scientifiques, en particulier, ont rarement su, voire pour certains n’ont pas voulu, pousser à la constitution de véritables équipes internationales Nord-Sud (équipes bilatérales et, encore plus rares, équipes multilatérales). Mais il y a aussi des expériences réussies (voir l’encadré « Deux exemples de réussite ») qui démontrent qu’une politique continue, enracinée dans le national et appuyée par la coopération, est possible et donne d’excellents résultats. Master : Management de développement social Lieux de recherche ou recherche du lieux ? Parmi les voies à creuser, celle de l’internationalisation des engagements est certainement essentielle. De plus, les universités, les industries et les gouvernements unissent leurs efforts de recherche scientifique, ce qui reflète bien l'importance que la société accorde à la R-D. Les pays industrialisés utilisent une bonne proportion de leurs ressources nationales pour la R-D, à un niveau tel que ce financement est devenu une importante question politique. Installations de recherche De nos jours, la recherche scientifique est onéreuse. Dès que l’on peut obtenir des résultats expérimentaux, on considère que l’on a atteint le sol sur lequel une vérité peut être solidement établie : on alors des données précises et l’on n’est plus dans le domaine incertain des conjectures et des tâtonnements. Elle constitue la première des conditions d’un développement maîtrisé localement. Une telle attitude est en effet dangereuse. Malheureusement, plusieurs étudiants congolais ne donnent pas assez d'importance à cet exercice. Aussi longtemps qu’un résultat expérimental indiscutable n’a pas été établi, il n’y a que des idées jetées en l’air ou, au mieux, des tâtonnements empiriques et des règles d’usage sans fondement. La communication scientifique peut aussi stimuler l’émergence de passions et vocations, et aider à l’assimilation des enseignements scientifiques. Menées avec l’accord des gouvernements des pays concernés, elles le sont sans l’accord des chercheurs locaux qui, souvent, ne sont même pas prévenus ; on imagine les problèmes de relations, les frustrations que soulève cette façon de procéder, qui relève d’un paternalisme et d’un impérialisme encore très fréquents aujourd’hui. L’objectif premier de tous les pays du tiers-monde est de sortir du sous-développement. La France y participe d’une façon notable (environ deux milliards de francs par an). Au lendemain de l’indépendance, l’Etat a tenté de prendre en main le secteur de la recherche scientifique avec l’élaboration du 2 ème plan national de développement économique et social grâce auquel le CNRS (Conseil National de Recherche Scientifique) fut créé. Avant de créer des structures nouvelles, profiter des structures existantes fonctionnant bien, qu’elles soient africaines ou étrangères, sans oublier les universités et les grandes écoles. ; mais il reste à évaluer sur les résultats concrets de cet important travail ; 2) Le financement d’instituts et d’équipes de recherche des pays du tiers-monde : des sommes non négligeables sont déversées par les Etats développés et par les institutions internationales, essentiellement sous la forme d’équipements de laboratoire ; là aussi, il faut s’interroger sur les motivations de cette aide et sur ce qui est fait de ce matériel ; 3) La réalisation conjointe de programmes de recherche : des chercheurs, voire des équipes scientifiques, des pays développés travaillent en collaboration étroite avec des équipes scientifiques des pays du tiers-monde ; malheureusement, c’est la forme la moins développée de l’appui international ; c’est pourtant la plus intéressante, la plus responsabilisante de part et d’autre ; 4) La réalisation, par des équipes scientifiques des pays développés, de recherches autonomes : elles se déroulent dans les pays du tiers-monde, sur des sujets qui les intéressent, mais elles sont de la seule et complète responsabilité des pays développés. D’où tient-elle ce pouvoir ? Etant donné l’effort exceptionnel de la France, la diversité de ses expériences de coopération scientifique, avec ses réussites et ses échecs, ce pays devrait mieux réfléchir à la manière de les valoriser. Ailleurs, on a laissé fonctionner des instituts contrôlés par la France, mais on a créé en parallèle des instituts nationaux que des chercheurs africains, tout juste sortis de leur thèse de troisième cycle, sont appelés à prendre en charge. Les relations entre les instituts africains et français et les universités africaines sont insuffisantes : c’est le résultat de méfiances réciproques, en partie héritées des traditions françaises. Les acteurs de la recherche en France. De même, l’innovation technologique devrait être soutenue d’une façon beaucoup plus vigoureuse : la recherche et la communication pourraient promouvoir, en les modernisant, les richesses technologiques des peuples du tiers-monde. Quelles peuvent être la portée et la valeur de résultats expérimentaux ? A l’université, la recherche scientifique permet aux étudiants d’approfondir leurs connaissances. La communication scientifique a un rôle important à jouer : en offrant des moyens de maintenir sa culture scientifique à jour. Cette recherche correspond à un effort de conversion des connaissances scientifiques en technologie pour le bien de la société (ex : nouveaux médicaments, nouvelles sources d’énergie). Tous les responsables politiques, du Sud comme du Nord, admettent que les réussites et les échecs du développement d’un pays découlent pour beaucoup des choix, politiques, socio-économiques, culturels, techniques qu’il fait, que fait son gouvernement... ou qu’il se laisse imposer. Malheureusement, plusieurs étudiants guineens ne donnent pas assez d’importance à cet exercice. Les instituts africains existent, reçoivent des moyens, mais ils sont trop souvent paralysés par manque de savoir-faire. On doit regretter de voir des milliers d’intellectuels asiatiques, arabes, africains, sud-américains n’avoir actuellement d’autre solution que de rejoindre les laboratoires du monde développé, et donc de se soumettre à leurs modes de pensée. C’est aux sciences qu’il faut se fier si l’on veut connaître et expliquer le monde. Véronique Halloin, Secrétaire générale du F.R.S.-FNRS : « Le métier de base du FNRS » Véronique Halloin présente les activités du FNRS : encadrement de près de 2.000 chercheurs, organisation des appels et des commissions scientifiques, sélection des experts, soutien à la mobilité, mise au point permanente d’une politique scientifique et entretien des réseaux internationaux. Mais aussi construire progressivement un système complet de recherche, en particulier fondamentale, qui doit lui permettre de « fabriquer » et de maintenir chez lui les intellectuels, les techniciens, les producteurs dont il a besoin et de se rendre ainsi plus indépendant des impérialismes économiques, politiques, culturels. La moisson de l’année 2016 fut particulièrement riche sur les questions de valorisation des résultats de la recherche scientifique, expliquant ainsi la longueur exceptionnelle de cette chronique. Les buts à atteindre sont donc clairs et précis. Enjoy the videos and music you love, upload original content, and share it all with friends, family, and the world on YouTube. La grande importance accordée à la recherche scientifique a permis à SMOORE de créer un institut de recherche fondamentale à même de mener diverses expériences scientifiques de … La science réalisée par une société, par un peuple, peut révéler à ce peuple comment utiliser au mieux le milieu où il vit, dont il vit, sans en détruire les richesses, les potentialités, qu’il s’agisse de l’écosystème forestier équatorial (richesses alimentaires, énergétiques, médicales...), des divers écosystèmes aquatiques ou des connaissances, des intelligences, pour adapter, voire pour créer, certaines technologies modernes ; • acquérir, mettre au point, et pourquoi pas inventer des technologies en harmonie avec la culture des peuples concernés ; • participer au progrès mondial des connaissances : ils auront ainsi accès, par eux-mêmes, à l’échange mondial des savoirs dont ils ont besoin pour leur propre développement. Cette phrase est écrite et prononcée dans tous les rapports des institutions internationales, tous les forums et rencontres de haut niveau : "Pour progresser, l'Afrique doit se focaliser sur la recherche scientifique, la technologie et l'innovation". Une fois que vous aurez fini de les lire, vous aurez une idée générale de notre projet de recherche… Ah aussi, ne le transférez pas en ligne.” Bien que les universités locales soient pour la plupart coopératives dans le domaine de la recherche scientifique, elles étaient néanmoins compétitives. La recherche scientifique est essentielle à la production de nouvelles connaissances afin de mieux comprendre un phénomène, soit la COVID-19 dans le cas actuel, sa provenance, ses modes de transmission et son traitement. Avec tout l’intérêt que présente une coopération institutionnelle plutôt qu’individuelle. Importance de la recherche scientifique La recherche scientifique nous aide à comprendre le monde qui nous entoure. En plus du gaspillage scandaleux que cela représente, cette situation est fort décourageante pour les chercheurs. Mais l’agronome, lui, pourra s’appuyer sur les bases scientifiques solides de la génétique et de l’étude géologique et chimique des sols, bases qui auront été établies par des expérimentations. L’approche localise des phénomènes politiques s’intéresse à des objets spatialement situés, Ces dernières années, de nombreuses études ont mis en évidence un déclin inquiétant de l’intérêt des jeunes pour les études scientifiques et mathématiques. Et les institutions responsables du développement, qu’elles soient africaines ou étrangères, publiques ou privées, se préoccupent peu des résultats de la recherche pour élaborer leurs projets de développement. Malgré les, Uniquement disponible sur LaDissertation.com, Le comportement des internautes face aux moteurs de recherche, Gesttion de la relation client: l'importance de la motivation du personnel front office dans les sociétés de service, Importation De Thon En Conserve Dans L'Union Européenne En 2008, Un déclin alarmant de l'intérêt des jeunes pour la recherche scientifique et mathématique, Que Recherchent Les Fmn Dans Leurs Stratégies De Localisation Internationale, Que Recherche Les Fmn Dans Leur Strategies De Localisation, Quelle est l'importance des didascalies dans les textes du corpus. Il n’y a pas d’avenir pour un peuple s’il ne dispose pas d’un minimum d’indépendance, c’est-à-dire de moyens qui lui permettent de négocier avec des partenaires. L’expérience scientifique – on l’appelle : l’expérimentation – confère à une science une certitude et une autorité indiscutables. C’est sous le parrainage du Premier ministre, Nagib Mikati, que le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) a célébré hier son jubilé d’or. On en arrive à la situation aberrante d’une recherche gérée par des Africains mais réalisée par des étrangers. Tout autre savoir resterait dans le domaine des croyances, des conjectures, des interprétations, des spéculations, des impressions ou des leçons que l’on tire de l’expérience, c’est-à-dire de ce qu’on a vu ou cru voir et constater. La recherche scientifique est, en premier lieu, l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques. Mais si la recherche scientifique pour le développement des pays du tiers-monde est finalisée et si les problèmes à résoudre sont particulièrement urgents, on ne saurait se contenter pour autant de la simple application de recherches faites ailleurs. nationalisation des structures en place avec une disparition rapide de la présence britannique, la substitution des chercheurs expatriés par du personnel de recherche local et un changement des orientations privilégiant les … Mais tous reconnaissent aussi que les connaissances fournies par la recherche scientifique facilitent les choix et leur concrétisation. La recherche scientifique, facteur de développement. et les objectifs du développement variés, mais l'important est le principe même de la coopération à des fins scientifiques et techniques en vue de la création d'un mécanisme permettant de renforcer la coopération scientifique dans l'avenir. Ainsi, tous les pays du tiers-monde ont besoin d’une recherche scientifique qui leur permette d’atteindre quatre types d’objectifs : • connaître leur propre milieu : physique, biologique, humain ; leurs richesses et leurs faiblesses, leurs potentialités et leurs manques ; • apprendre à valoriser ce qu’ils ont et ce qu’ils sont. Ensuite, la programmation scientifique des équipes et des instituts doit être établie et la réalisation contrôlée par les gouvernements africains. Cela étant, construire un système de recherche, est très long et très coûteux, et il est probable que, pour beaucoup de pays du tiers-monde, cela ne se fera pas sans un appui sérieux des pays développés. Par exemple, dans l’agriculture ou dans l’élevage, on peut procéder empiriquement ou selon des usages traditionnels pour ensemencer, faire des croisements et soigner des plantes ou des bêtes. Dans la mesure où une question peut relever d’une expérimentation et devenir une question expérimentale, alors on considère qu’elle devient une question scientifique.