À côté de cette bourgeoisie traditionnelle les nouveaux bourgeois émergent à partir du XVIIIe siècle. Dans les années qui suivent, dite ère réactionnaire, la confédération germanique recommence à jouer un rôle central dans la lutte contre l'opposition, tout comme elle l'avait fait lors de la restauration. Son soutien à la répression qui sévit dans le royaume le dessert en fait et l'empêche de sauver ses projets de constitution en Prusse. Cette tendance politique trouve ses origines dans les idées du siècle des Lumières allemand. Les gouvernements ont également conscience du problème et considèrent qu'une réforme de la constitution et de la structure de gouvernance devient inévitable. Dans la pratique sans accord écrit des deux grandes puissances allemandes, la confédération est incapable de décider quoi que ce soit[8],[9],[10],[11]. Le maréchal Radetzky, vainqueur de la bataille de Novara (Novare), le 23 mars 1849. Par ailleurs, le Bundestag a dans différentes commissions pris des décisions dans le domaine économique, sur l'immigration et dans d'autres domaines[8],[9],[10],[11]. En Autriche on rencontre environ 6 000 Grecs et Arméniens, ainsi qu'un petit nombre de bohémiens nomades[43]. Ceci est en contradiction avec l'article 50 de l'accord final de Vienne qui prévoit une politique extérieure et la présence de diplomates à l'étranger. Créée dans le but de réorganiser l'Allemagne après la chute de Napoléon, elle est alors formée par l'association d'une quarantaine d'États souverains, est dotée d'une constitution, d'une Diète qui siège à Francfort sur le Main, et d'un président héréditaire, l'Empereur d'Autriche. Confédération germanique; confédération de l'Allemagne du nord. La confédération germanique ne peut cependant pas endiguer sa lente perte de toute légitimité alors que le parlement de Francfort, élu, siège pour la première fois le 18 mai 1848. Mais cette crise exacerbe le sentiment national outre-Rhin. Cette tranche de la population forme à moyen terme le gros des ouvriers industriels, mais à court terme cela signifie surtout la pauvreté pour de nombreuses personnes. Un catalogue de droits fondamentaux est également introduit. L'opération tourne toutefois au fiasco, les révolutionnaires s'étant fait trahir, leurs plans sont connus de la police qui repousse sans difficulté l'attaque[49],[50]. Elle cherche de nouveaux moyens pour diffuser ses idées. De manière plus générale, les États membres de la confédération se mettent d'accord en 1834 à la conférence de Vienne pour mener plus de répression : renforcer les contrôles sur les fonctionnaires, les universitaires et les parlements, réduire la liberté de presse. Pays associé : pays inconnu. Article 2. En outre, un Bundestag réduit à quelques États est rassemblé le 2 septembre 1850. Les libéraux, au contraire, voient dans ces événements un grand espoir pour parvenir aux changements politiques. Certes en politique la noblesse garde la primauté, toutefois elle est fortement influencée par les mouvements nationaliste et bourgeois. Des soldats originaires de la Hesse et du Wurtemberg combattent avec ceux de Bade à la bataille de Scheideck et à Dossenbach[58]. Pourtant, le Zollverein a contribué au développement industriel, en simplifiant le commerce, mais il n'en est pas la cause[31],[32]. Qui appartient aux Germains. En même temps, le prince-électeur abdique en faveur de son fils. En 1818, le royaume vote une loi faisant disparaître les barrières douanières internes à son territoire. Cet événement déclenche une vive protestation chez les catholiques, qui s'ajoutent à un ancien sentiment anti-prussien très répandu dans la province du Rhénanie et de Westphalie. Avec la fin des mesures répressives des années 1830, l'opposition politique recommence à se développer[53],[54]. La structure de la confédération germanique n'en fait pas à première vue un élément du « système » mis en place par Metternich. Tout cela rend toujours plus clair que le gouvernement prussien privilégie la solution petite-allemande. Enfin, on se demande même si la réforme peut encore se faire dans le cadre de la confédération. Signe de ce changement de situation, l'article 13 du Bundesakte prévoit que chaque État membre se dote d'une constitution, l'Autriche et la Prusse n'en mettent pas en place avant d'y être contraintes en 1848 par la révolution[8],[9],[10],[11]. Le Zollverein entre en vigueur le 1er janvier 1834. La bourgeoisie éduquée prend la tête du mouvement libéral. Enfin dans le royaume de Hanovre, les émeutes visent le système féodal. Bismarck renonce par contre au projet de faire perdre des territoires à l'Autriche. Les journaux libéraux sont également dans une situation de grande précarité. L'Autriche est également particulièrement réactionnaire, avec des assemblées de nobles dans les provinces, mais sans représentation nationale, Metternich mettant tout en place pour empêcher sa formation. Ils ont encore des organisations et des objectifs très divers[64]. La Confédération germanique (en allemand : Deutscher Bund ; nom officiel en français, langue du congrès de Vienne[1],[2],[3],[4]) est une confédération européenne ayant existé de 1815 à 1866. Inscrivez-vous et accédez à cet article dans son intégralité ... L'Allemagne (en allemand Deutschland) occupe une situation géographique centrale en Europe. Ernst Moritz Arndt, quant à lui, appelle dans sa chanson non seulement à la défense du Rhin, mais également à la reconquête de l'Alsace-Lorraine. GERMANIQUE (adj.) La même année, un accord est trouvé entre l'union d'Allemagne du sud et l'union prussienne, permettant d'entrevoir la formation d'une grande union douanière allemande : le deutscher Zollverein. À la fin de la confédération, on distingue 4 grandes catégories : Dans les régions peu industrielles, la population ne profite pas du développement économique. La politisation de la population est tout d'abord étayée par les éditorialistes d'opposition, comme Heinrich Heine ou Ludwig Börne, tous deux en exil, et des plus jeunes comme Karl Gutzkow et Heinrich Laube. La Confédération germanique (Deutscher Bund en allemand) est une union politique d’États, principalement germanophones, qui exista de 1815 à 1866. Mais Metternich obtient une véritable opportunité politique en 1819, quand le 23 mars l'étudiant membre d'une Burschenschaft Karl Ludwig Sand assassine l'écrivain August von Kotzebue. Il reste la tranche de la classe moyenne la plus nombreuse jusqu'au milieu du siècle[39],[40]. Ainsi Heinrich von Srbik remet en cause avec véhémence la vision historique promue par les partisans de la solution petite-allemande et se fait l'avocat de la solution grande-allemande et de la confédération germanique. Berlin oppose au droit fédéral un droit que la Prusse aurait de représenter de la nation afin l'unifier. Le congrès de Vienne (septembre 1814-juin 1815) simplifie encore la carte de l’Allemagne. Au niveau rural, la tranche de la population fermière possédant peu ou pas de terre agricole augmente fortement à partir du XVIIIe siècle. Avec le début de la restauration, ces espoirs disparaissent. Après la fin du blocus continental, l'industrie allemande se retrouve en concurrence avec celle anglaise, plus avancée technologiquement. Dans le cas contraire, elle se retrouverait isolée, sa marge de manœuvre dans les négociations au conseil serait terriblement réduite. Les épiciers et les petits industriels connaissent une ascension sociale qui les fait également accéder petit à petit à la petite bourgeoisie. Ces mouvements s'organisent progressivement, des associations se forment, des agences commerciales, souvent peu scrupuleuses, également. Cette défaite diplomatique, conduit à un regain de patriotisme dans le pays. Près de 500 000 Français et Wallons sont dispersés dans les contrées situées à l'ouest du Rhin ainsi que sur divers autres points de l'Allemagne. Ainsi l'article 19 du Bundesakte prévoit de débattre sur les questions d'économie, de commerce et de transport au sein de la confédération. Mais à partir des années 1830, ce chiffre est en augmentation. La Confédération germanique est née le 15 Mai 1815, lors de la conférence de Vienne. L'allemand libéral classique est donc tout sauf quelqu'un d'égalitariste, dans l'hypothèse où l'ascension sociale serait ralentie, on peut même la voir comme une idéologie du statu quo. Elle réunit en plus des libéraux et nationalistes allemands, des français et des polonais. On divise ce groupe en deux : la « bourgeoisie éduquée » et la « bourgeoisie économique »[42]. La Bundesexekution n'est pas prononcé, le duc s'étant profondément discrédité les années précédentes auprès des autres membres de la confédération[45],[46],[47]. Après l'unification, les historiens partisans de la petite-allemande, tel Heinrich von Treitschke ou Heinrich von Sybel voient en elle une pâle copie des États-nations européens. Il participe à la diffusion des idées nationalistes au-delà des étudiants et des bourgeois cultivés en touchant les ouvriers et la petite bourgeoisie[55]. Il est rejoint cette année-là par le Bade, le Nassau, le Hesse-Cassel et Francfort. Quand les deux grands travaillent de concert, la confédération est un instrument pour faire plier les petits et moyens États, en particulier quand ces derniers font preuve de libéralisme vis-à-vis des associations ou de la presse. Si l'on y ajoute les 54 000 mineurs de l'époque, on arrive à 326 000. Toutefois, comme les relations entre l'Autriche et la Prusse se sont nettement dégradées, le fonctionnement de la confédération devient moins efficace[59],[60]. Des gouvernements de mars, libéraux, sont nommés dans presque tous les États. La tentative du roi Frédéric VII, en cela influencé par les nationalistes danois, par le moyen d'une constitution d'annexer le Schleswig, alors seulement en union personnelle, conduit à la formation d'un gouvernement provisoire mené par les nationalistes allemands dans les duchés. Par ailleurs, en 1865, se crée dans le Bade un parti populaire catholique. Seuls l'Autriche, le Luxembourg, le Liechtenstein et le Limbourg en restent exclus[69]. La Saxe et les États de Thuringe rejoignent l'union la même année. Elle prévoit la création d'une armée fédérale constituée de soldats des différents États membres, ayant pour but la défense de son territoire sans possibilité de mener une guerre d'agression[6]. Le Bundes-Supplementarakte, soit l'acte fédéral supplémentaire, en est le fruit. Les petits États ont donc normalement aussi le droit de participer aux discussions[21],[22]. En plus de ses missions vis-à-vis des membres récalcitrants, l'armée fédérale doit défendre le territoire de la confédération contre une attaque provenant de l'extérieur. Date de mort : 1866. La transition vers cette nouvelle organisation est illustrée par le fait que sous le terme de prolétariat on range à l'époque les : artisans, les journaliers, les travailleurs manuels, les assistants et les ouvriers. Elle fut dissoute en 1866 quand la Prusse vainquit l Autriche (Sadowa) L'exode rural n'y est pas étranger. Une chambres des princes, sorte de chambre haute, aurait également été créée. Toutefois les ouvriers ne représentent encore qu'une petite minorité. Ce projet est repris par le congrès de Vienne après de longues discussions et avoir été mis en concurrence avec d'autres modèles[6]. La Prusse et l'Autriche en fournissent 3 chacun, la Bavière 1, les autres États membres fournissent des troupes à l'un des 3 corps restants en fonction de leur population. Les mesures de répression des années 1820 appartiennent en 1830 au passé, même la commission d'enquête de Mayence a cessé sa mission en 1827. Sa politique répressive l'a par ailleurs complètement discréditée. Dans les années qui suivent le pays est marqué par de profonds différents intérieurs sur le plan politique[45],[46],[47]. Elle fut une étape importante dans la construction de l’Empire allemand, qui vit le jour en 1871. La création du pouvoir central provisoire et la nomination du régent impérial Jean-Baptiste d'Autriche en juillet 1848, pousse le Bundestag vers la sortie[58]. Après le congrès de Vienne (novembre 1814-juin 1815), le défunt empire est remplacé par la Confédération germanique (« Deutscher Bund ») qui regroupe 39 États sous la direction honorifique des Habsbourg qui ne porte plus que le titre d'empereur d'Autriche. De son côté cette dernière conclut une convention militaire avec ses alliés, par laquelle les petits États abandonnent leur indépendance militaire.