Cependant, je voudrais répondre à Madame Agnès Buzyn, ministre de la Santé en France, qui se satisfait de la loi actuelle, dite Claeys-Léonetti pour une population qui dans sa grande majorité demande un changement (sondage Ifop : 90% des Français demandent que la législation en France change). C’est tabou. Jean-Luc Romero, président de l’ADMD France, me l’a confié. Et on n’ a encore jamais lu une seule phrase de protestation des églises, toutes religions confondues, et surtout pas des Catholiques, contre ces horreurs! Quel manque de respect ! Il y a des règles que j’ai énoncées plus haut. Elle milite pour le droit de mourir dans la dignité, notamment au sein de l’ADMD France. Elle veut "mourir debout". Comment ose- t- on écrire qu’elle était bien portante? Voici la réaction de Elke Baezner, qui a été présidente de Exit et présidente de la DGHS (association allemande pour le droit à une mort digne). Mais les mêmes représentants de l’Eglise Catholique osent parler de «banalisation et incitation au suicide assisté», du «risque d’ imitation», d’utiliser le terme d’«euthanasie active» contre toute vérité. C’ est la voie que je prends – un peu retardée par un heureux évènement , la naissance de mon petit- fils en Indonésie et aussi par le Covid . Il pense qu’une fois que nous aurons brisé le tabou, nous pourrons enfin parler de la mort comme d’un événement normal que l’on peut anticiper avec sérénité tant que l’on est encore lucide et capable de discernement. Je suis bien placée pour le savoir. Il n’est pas question d’aide non-médicalisée à mourir. En Suisse – n’en déplaise à nos détracteurs – comme dans les pays du Benelux qui ont légalisé l’euthanasie, les critères pour accéder à une aide active à mourir sont très rigoureux : il faut une lettre manuscrite du patient qui explique sa situation et une attestation du médecin traitant. Ces moyens techniques étaient supposés suffisamment abondants et puissants pour être appliqués à tous les patients sans distinction. Les soins palliatifs doivent être accessibles à tout le monde, pas seulement à 20% de la population. A noter qu’Erika Preisig a tout de même été condamnée à 15 mois de prison avec sursis et à 20 000 CHF d’amende pour avoir gardé des flacons de Pentobarbital chez elle. Comment se satisfaire d’une loi qui ne met pas le patient au coeur de sa décision, lorsque le moment arrive – lors du diagnostic d’une maladie incurable – ou lorsque toutes ses ressources émotionnelles et/ou économiques sont épuisées et qu’il est contraint de quitter son domicile pour finir sa vie dans un Ehpad (EMS en Suisse). Même s’il s’agit de l’ultime. Il rassure. En France, le suicide "assisté" n'existe pas, contrairement à la Suisse, là où veut mourir Jacqueline. Cette dame parle du suicide de Gunter Sachs comme d’un acte naturel. Jacqueline Jencquel ne veut pas d’infirmière, elle ne veut pas que l’on s’occupe d’elle. Le droit (du latin directum) est un ensemble de règles régissant la vie en société dont le non-respect peut être sanctionné par la puissance publique, c'est-à-dire l'ensemble des moyens dont dispose l'État pour maintenir ou rétablir l'ordre public, par le biais de la force publique, de la justice et de ses composantes.. Aucun des deux n’avait lieu d’être. Autant Nicole, Jean- Luc, Louis, Domi et moi-même aimons – ou avons aimé – la vie avec passion. En France, personne ne condamne les médecins qui n’osent pas utiliser les doses suffisantes de barbituriques pour appliquer cette fameuse sédation profonde et continue jusqu’à la mort autorisée par une loi floue et ne prenant pas compte de la souffrance des patients et de leurs proches. Jacqueline est un prénom féminin. De plus, cette dame ne semble pas connaître l‘étymologie du mot euthanasie : thanatos= la mort et eu= bon et bonne . Elle vient toute seule , la mort . Dans ce cadre, elle a accompagné des dizaines de Français en Suisse pour leur permettre d’obtenir un suicide assisté. Pour tous les autres , sachez que de savoir que j’ ai la clé des champs , ça me rassure et ça me permet de profiter du moment présent . Il ne s‘agit pas de “tuer” le patient comme le disent les partisans du laisser souffrir. En France, nous n’osons parler que de grands malades en phase terminale de maladies incurables, de « longues » maladies, et n’avons même pas la permission de les aider à mourir, à ne plus souffrir, à échapper à l’agonie et la déchéance qui précèdent toute fin. Les blogueurs du Temps sont des invités. 2020 - Découvrez le tableau "la bajon" de Daniele Poupin sur Pinterest. Ce ne sont certes pas, prises séparément, des affections graves et invalidantes. Je prie mes lecteurs de m’excuser si je ne m’exprime plus beaucoup dans ce blog. Et c’est le patient qui décide, et pas les médecins ni les proches. ": la volte-face impressionnante de Yaël Braun-Pivet, candidate à la présidence de l'Assemblée nationale, Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter RMC. Cela ne s’apprend pas dans les livres, ni sur Wikipédia. Les briscars de la Fraternité Saint-Pie X ont annoncé qu’ils n’allaient pas se priver : « Partout en France et ailleurs » à déclaré l’abbé Laguerie. Quand on sait que cette agonie par asphyxie est parmi les plus atroces, ne pourrait-on demander à ces patients (sans jamais les y forcer, bien sûr) s’ils ne préfèrent pas qu’on leur procure une fin de vie douce et rapide ? La méthode suisse est humaine et respectueuse de chacun. A 74 ans, Jacqueline Jencquel, Française résidente en Suisse, a fait le choix de mourir en 2020. #Jacqueline_Jencquel a fixé la date de sa mort : elle s’en ira en janvier 2020, à l’âge de 75 ans, en bonne santé et assistée par l’association #suisse #Lifecircle. Autant sauter les étapes de la maladie et de l’ extrême vieillesse . Le texte droit est un polysème. Certes, ce n ‘est pas quand et n’importe comment qu’on peut espérer une assistance médicalisée à mourir. Est-ce juste d’obliger des personnes gravement malades et/ou très âgées de devoir s’exiler pour mourir ? Je proteste de toutes mes forces contre cette inégalité de traitement de la part des Eglises et de certains hommes politiques. "J’ai accepté cette médiatisation pour faire bouger la loi en France. Les Suisses ont la chance de pouvoir choisir leurs lois grâce au référendum d’initiative populaire. Quelles sont les nouvelles de la Suisse ? Il y a trois ans , j’ ai commencé à écrire ce blog en réfléchissant à la limite que je ne voulais pas dépasser : janvier 2020. Et aussi que la théorie n’est rien sans la pratique. Mais Jacqueline Jencquel, 76 ans, que ni la maladie ni la médecine ne condamnent, a repoussé la date de sa mort: elle veut attendre la naissance de son petit-fils, prévue en novembre. Je voudrais préciser que c’ est une cause pour laquelle certains de nous militent en Suisse . Nous sommes libres de nos choix . Je dois prouver que je suis lucide et capable de discernement . Elle a planifié sa mort en Suisse pour janvier 2020. Je me demande ce que préfèrent les proches : trouver des morceaux de cervelle partout ou un parent qui s’endort, le sourire aux lèvres ? Au nom de quoi ? Les Suisses ont brisé ce tabou et avancent à petits pas vers une plus grande auto-détermination des patients et une compréhension de plus en plus résolue de la part des médecins. Mais ces affections sont les signes évidents et définitifs d’une vie de souffrances, de peines…. La vie n’ est pas une obligation et si elle cesse d’ être active et multicolore , à quoi bon vouloir absolument la prolonger ? Plus on avance en hiver , plus les nuages viennent brouiller notre esprit . Tant que l’on sera capable de communiquer avec nos amis, de reconnaître les membres de notre famille. En Suisse, on ne leur ment ni sur le déroulement de leur maladie ni sur le pronostic – toujours fatal. Il rassure. Je n’ aime pas être malade . Le moins que l’on puisse faire désormais pour respecter leur dignité et leur liberté d’êtres humains qui ont pratiquement perdu tout espoir de guérir est de leur proposer l’alternative entre une agonie « naturelle » et un suicide assisté, dans la sérénité et le respect de leur liberté de conscience. On peut accélérer la survenance de leur mort en les privant de nourriture et d’hydratation. Pas tout le monde n’ est d’ accord sur ce qu’est un suicide de bilan . Selon un sondage Ifop, en janvier 2018, juste avant le lancement des Etats généraux de la bioéthique, 18% des Français favorables à la légalisation du suicide assisté, 47% favorables à la légalisation de l’euthanasie. L’accuser du contraire est le fait d’un procureur intégriste dont la mauvaise foi cherche à plonger la Suisse dans l’obscurantisme. En France, cette pratique reste illégale et est considérée comme une "provocation au suicide", passible de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Les deux ont été jugés complémentaires et Erika Preisig n’a pas enfreint le droit à la vie de Madame Meyer, elle a simplement respecté son droit à l’autodétermination. Non, il ne suffit pas de dire trois fois de suite qu’on veut mourir pour être aidé par un médecin belge ou suisse. C’ est un choix légitime et même si la plupart d’ entre nous en font un autre , je voudrais le défendre ce choix , qui est le mien : partir au bon moment après avoir vécu le printemps , l’ été , l’ automne et le début de l’ hiver . Les vieux sont infantilisés, on les met dans des mouroirs quand ils ne sont plus capables de s'occuper d'eux-mêmes, je trouve qu'il faudrait un ministère pour le droit des vieux. C’est urgent. « Je prolongerai votre vie, disaient-ils aux malades, tant que la science et les techniques me le permettront, et votre avis m’importe peu ». Les médecins sont surchargés et les frontières parfois fermées . Ce doit devenir une liberté. Les médecins suisses peuvent le prescrire. En France, cette pratique reste illégale et est considérée comme une "provocation au suicide", passible de. Voilà près de douze ans que j’accompagne des personnes en fin de vie pour l’ADMD en France. Lorsque j‘étais petite, on ne parlait pas de sexe. Jadis, c’était la croix et la bannière pour trouver… Je me bats pour une cause et en même temps , j’ ai assez vécu . Quelle hypocrisie ! Leur seul crime: avoir aidé des personnes âgées qui demandaient à mourir parce que leurs vies n’avaient plus de sens. C’est une condamnation qui n’a pas lieu d’être. Qui les fait ? Video: Jacqueline Jencquel chez Hugo Clément : «femme courageuse L'homme ne représente que zéro virgule zéro un pour cent de la vie sur terre mais a fait disparaître quatre-vingt-trois pour cent de tous les mammifères sauvages et la moitié des plantes . On peut décrire les pires crimes dans les moindres détails, on peut étaler des histoires et des images détaillées de sexe sans retenue, chaque soir à la TV, on nous sert du «sexe et du crime» durant des heures, à vomir, on ne punit pas les producteurs de films pornographiques et pire, de la pornographie avec des enfants, tout juste ceux qui les distribuent, sans jamais faire le rapport entre ces images et l’incitation à commettre ces crimes dans la réalité. Alors que nous nous déchirons en France depuis plus de dix ans autour d’un cas qui ne serait même pas envisageable en Suisse – celui de Vincent Lambert, la justice helvétique a tranché aujourd’hui : le docteur Erika Preisig est acquittée par le tribunal de Bâle-Muttenz. Bel exemple d’un peuple éclairé et humaniste. Je l’ai accompagnée à Bâle avec son mari et sa soeur. A 74 ans, -"75 en octobre", tient-elle à préciser-, Jacqueline Jencquel n'est pourtant pas atteinte d'une maladie incurable, mais ne veut pas finir sa vie grabataire: "Je n'ai pas envie de me justifier par des raisons médicales. Le procureur avait requis une peine de cinq ans de prison ferme pour homicide volontaire. Je ne fais pas de prosélytisme . "Président Magnien! Cette décision n’est jamais prise à la légère. Heureusement que Le Conseil de la Presse a remis les pendules à l’heure. 23 avr. C’est en effet ce que lui a reproché le procureur ! Madame Buzyn, vous pouvez rassurer vos amis des labos et des Ehpads. Il n’ est pas obligé de le réanimer. Quelle hypocrisie et quelle cruauté !! En 2016, Erika a aidé une patiente de 66 ans à mourir. Maintenant on se pose la question de la « ligne rouge « à ne pas franchir lorsqu’on accompagne un patient dans son dernier voyage. 22/09/2020 15:57:00. Vivre avec la volonté de ne plus vivre parce que le corps et l’esprit ne répondent plus. Quelle lâcheté devant la seule certitude de notre vie qu’est notre finitude ! Utilisateurs La loi dit qu’il faut les ramener à la pharmacie si on ne s’en est pas servi. Elle risquait une occlusion intestinale, due à un cancer du rectum métastasé. Le nom de Jacqueline est la forme féminine de Jacquelin, lui-même diminutif de Jacques [1].. Prénom. Grande militante de l’ADMD, dont elle était la vice-présidente, elle refusait de vivre une situation – à ses yeux – indigne. L’accompagnement n’est plus un problème ni dans les hôpitaux ni dans les maisons de retraite. Welcome to WikiProject Women in Red (WiR). Et il décrit la loi suisse qui ne trouve que c’est un délit que lorsque le motif de l’accompagnant est égoïste (héritage ou simple méchanceté) et lorsque le patient n’est pas (ou plus) capable de discernement. Les personnes atteintes de maladies incurables comme certains cancers et toutes les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, SLA, sclérose en plaques) peuvent être aidées en Suisse, pas en France. Du même coup, c’est aussi la conscience des patients qui se trouve réveillée et à laquelle on doit faire appel. Si un patient fait le choix de mourir et si ses arguments sont justifiés et reconnus par une équipe médicale, rien ne s’oppose à une anesthésie générale sans réanimation. Jacqueline Jencquel, 74 ans, réfléchit à la mort depuis toujours. À 74 ans, >> A lire: Erika Preisig échappe de peu à une condamnation pour homicide. Les abandonne-t-on à leur triste sort en les laissant agoniser jusqu’à leur mort « naturelle » ? Certains d’entre nous veulent vivre leur hiver jusqu’au bout en ayant même très froid. "L'IVV", pour interruption volontaire de vie. Il y a alors une réponse psychologique, voire psychiatrique, qui est donnée à ces demandes. Pages. D’ailleurs, l’avocat de Madame Preisig fera appel. Ce ne sera jamais une obligation pour quiconque, bien évidemment. J’ai fait la connaissance de Louis et de sa femme Domi, tout de suite après son diagnostic le 14 février. C’est ce qu’ont fait les Suisses depuis longtemps déjà. Ce qu‘ont pratiqué les Allemands, c’est le contraire du choix que nous demandons. Il s’agit souvent de personnes âgées et seules qui ont besoin d’être rassurées. Aujourd’hui, en 2019 on ne condamne plus les suicides violents. Il faut enfin briser ce tabou autour de la mort : nous sommes des êtres mortels et il est inutile de prolonger la souffrance des patients et de leurs proches en sachant que la mort sera inévitable. Pourquoi ne pas permettre aux médecins d‘aider les vieillards atteints du virus à mourir en douceur ? WikiZero Özgür Ansiklopedi - Wikipedia Okumanın En Kolay Yolu . Je parle pour moi et pour tous ceux qui pensent comme moi , mais n’ osent pas le dire car nous vivons dans une société qui préfère la vieillesse et la maladie à la mort . Elle ne s’imaginait pas la férocité de ce procureur qui a probablement voulu faire de son cas un exemple. Chaque anesthésiste – réanimateur sait endormir un patient. Il n’est pas question d’aider les personnes dépressives ou déprimées pour des raisons circonstancielles. Mais nous n’avons pas encore brisé le tabou, voilà le grand problème. Je n’ ai aucune raison de me justifier . C’est tout aussi respectable. La dame de 86 ans à Genève, qui a voulu mourir avec son mari après 60 ans de vie commune, sous quel prétexte fallait- il la condamner à survivre à son mari atteint de leucémie et en phase terminale de sa maladie? Il s’agit du Dr Erika Preisig, présidente de l’ association Lifecircle et de la fondation Eternal Spirit à Bâle. Elle est facile à prendre lorsqu’on se trouve face à un patient atteint d’une maladie visiblement incurable. Il fallait en parler aux ados en termes crus et techniques. Je connais Erika depuis dix ans et je ne sais pas ce que nous aurions fait en France sans son aide. Cependant, cette liberté ne peut être exercée sans aide. Le personnel des Ehpads et des hôpitaux mieux formé et mieux rémunéré . J’ ai des lecteurs fidèles auxquels je dois une explication . Si nous pouvions aider et accompagner comme en Suisse, si nos compatriotes étaient plus attentifs à l’intérêt général, nous les aurions, ces 650.000 adhérents. On me reproche de ne pas avoir tenu mon “ engagement “. On sait aussi que si on leur demandait leur avis, ils préfèreraient peut-être pouvoir dire au revoir à leurs proches avant d‘être endormis. Le bilan , on doit le faire pendant qu’on a encore sa lucidité et sa capacité de discernement . A quand cette possibilité pour les médecins français ? On voudrait ne pas le savoir, mais on le sait. Une personne éclairée, lucide et capable de discernement peut faire le choix de mourir plutôt que d’être internée de force dans un hôpital ou dans un Ehpad (EMS). Je les ai souvent accompagnées dans ce dernier voyage qui était à la fois serein et triste. Ils commencent aussi à avoir la trouille". Je ne suis donc pas ce « cas « dont parle Jean – Jacques Bise et que Exit Suisse Romande ne pourrait jamais aider. « Quand on est vieux, on n’est jamais en pleine forme. On peut les laisser mourir « sans obstination déraisonnable », dans le cas où le médecin accepte d’appliquer la loi du 22 avril 2005. Atteints par un handicap sévère, quatre personnes interpellent Jacqueline Jencquel, qui a expliqué dans plusieurs médias avoir planifié son suicide assisté en 2020. Le docteur Sobel me confirme qu’un quart des personnes qui ont demandé un suicide assisté en 2013 sont des personnes atteintes des polypathologies invalidantes de la vieillesse. La vieillesse est une maladie incurable | Le blog de Jacqueline Jencquel, Parmi les constats les plus tragiques partagés par les soignants et plusieurs observateurs dont. En France, il faut vivre avec l’arthrose, il faut vivre avec la polyarthrite, il faut vivre avec l’incontinence, la surdité, la cécité. Our objective is to turn red links into blue ones.Our scope is women's biographies, women's works, and women's issues, broadly construed. Jean-Jacques Bise, coprésident d'Exit Suisse romande, interrogé dans. Donc, un patient âgé qui souffre de polypathologies invalidantes liées à son âge et dont la lucidite et la capacité de discernement sont évidentes peut bénéficier en Suisse d’une aide médicale à mourir. La raison en Suisse et la folie en France, «La vie n’a qu’un sens: y être heureux. Jacqueline Jencquel a décidé de mourir. Madame Buzyn, ces choix sont parfaitement entendus et encadrés en Belgique comme en Suisse. Pour le moment, la porte de sortie ne peut pas être en France. Madame Buzyn n’a probablement jamais accompagné des patients en fin de vie et ne semble pas non plus être informée sur la législation belge ni sur ce qui se pratique en Suisse : le respect de la volonté du patient.