Il est dans tous les cas souverainement libre d’en décider.Mais comment l'auteur fonde-t-il ce droit ?On comprend aisément pourquoi on ne peut pas "interpréter à sa guise les lois de l'Etat" : les lois sont des règles juridiques émanant d'une autorité souveraine. Alors que l'oracle a prédit à Œdipe qu'il tuerait son père et épouserait sa mère, celui-ci met tout en œuvre pour échapper à son destin. histoire, géographie, enseignement moral et civique, SES, philosophie, anglais, allemand et espagnol.L'intégralité des cours sur Kartable est rédigée par des professeurs de l'Éducation nationale et Méthode d’explication de texte en philosophie antique. Conseils pour rédiger une dissertation en philosophie. Lisez ce Philosophie Dissertation et plus de 241 000 autres dissertation. D'où leur caractère obligatoire. e texte de Locke traite de la notion de personne, qu’il met en rapport avec deux autres notions centrales : celles de conscience, et d’identité personnelle. les années précédentes et se perfectionner.L'inscription gratuite donne accès à 10 contenus (cours, exercices, fiches ou quiz). Explication d'un texte de SPINOZA . allégorie de la caverne, l’esprit de l’autre comme « pierre de touche » de la vérité , selon Platon pour le dialogue) . On peut toutefois se demander comment un homme qui n'est pas libre dans la société peut exercer sa liberté.C'est le cas par exemple de l'esclavage. Dans une société civile par contre, chacun jouit en toute sécurité d'un droit limité. Hors de la société civile, nous n'avons pour nous protéger que nos propres forces ; dans une société civile, nous avons celles de tous. Il faut avoir lu le dialogue, la première chose qu'il faut faire c'est remettre le passage dans son contexte par rapport à ce qu'il s'est déjà dit et par rapport à ce qu'il... 15 décembre 2012 ∙ 3 minutes de lecture. La liberté consiste alors à respecter ces lois décidées ensemble. L’Etat agit par les lois via un pouvoir de contrainte ; or il est contraire à l’essence et à la finalité de la religion de vouloir s'imposer par la force des lois.Car la religion, rappelle l'auteur, ne consiste pas "dans des actions extérieures", à savoir dans des attitudes ou des comportements sur lesquelles la surveillance et la contrainte de l'Etat pourraient s'exercer; elle réside dans des dispositions internes à l'âme du croyant : sa "simplicité" et sa "candeur", c'est-à-dire la pureté et la sincérité de sa foi, sur lesquelles la loi n'a aucun pouvoir. Il faut donc interroger ce pouvoir de choix comme liberté.Contrairement aux animaux dont le comportement semble entièrement dicté par l'instinct, l'homme pourrait agir sans que rien ne l'y pousse. Une liberté infinie annihilerait la liberté.De plus, la loi assure la sécurité aux hommes car elle limite la liberté de tous : c'est le but du contrat social. Pour être heureux, ils préconisent d'ailleurs de modifier ses désirs plutôt que le monde extérieur. L'homme est comme une pierre qui tombe : il se croit libre uniquement parce qu'il a conscience de son mouvement, sans avoir conscience des causes qui le poussent à suivre un tel mouvement.Même si l'action humaine s'inscrit dans le cadre des lois de la nature, il est possible de distinguer un aspect de l'action humaine qui sort l'homme de cette condition : l'usage de sa raison. Pour comprendre cette conception, il faut en premier lieu insister sur le fait que Sartre pense que l'homme est un être indéterminé. La reproduction du vivant est en effet la principale manifestation de la nature causale de ce dernier.Pour la science, le déterminisme repose sur l'affirmation que tous les phénomènes naturels sont régis par des lois "nécessaires", au sens où elles traduisent l'ensemble des contraintes naturelles.Si l'eau est chauffée à 99,98 °C, elle entre en ébullition. Dans une société civile, il ne peut plus l'être que par un seul. Autrement dit.Un individu fait un plus grand usage de sa liberté lorsqu'il choisit de faire une action bonne, comme aider une personne âgée à traverser la rue, que lorsqu'il choisit de faire quelque chose au hasard, comme tourner à droite plutôt qu'à gauche au cours d'une promenade.C'est donc lorsque ses choix sont accompagnés de la connaissance du bien ou de la vérité que l'homme fait un plus grand usage de la liberté.Il est possible de dire, avec Henri Bergson, que la liberté comme acte libre est.Pour Bergson, l'acte libre n'est pas nécessairement celui qui est le plus réfléchi, ou dont les motifs sont les plus rationnels. il faut souscrire à l'offre Kartable Premium.L'intégralité des contenus disponibles sur Kartable est conçue par notre équipe pédagogique, Or on ne peut que difficilement isolé se rendre compte des illusions et manipulations (Ex. Corrigé . Pourtant, il est difficile de définir précisément cette liberté. C'est la liberté de conscience. […] Si donc on écarte du pacte social ce qui n'est pas de son essence, on trouvera qu'il se réduit aux termes suivants : chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.La seule forme légitime de l'obéissance à la loi est donc que chaque citoyen en soit en partie l'auteur. Le service est ouvert du lundi au vendredi de 16h à 19h pour les membres ayant souscrit à l'option.Besoin de plus de renseignements sur l'abonnement ou les contenus ? Vous êtes sur la chaîne dédiée à la philosophie !Cette chaîne met en avant les derniers articles de différents profs-blogueurs de philosophie que nous avons sélectionnés parmi les blogueurs de notre communauté pédagogique.Si vous souhaitez que votre blog ou site pédagogique soit mis en avant sur cette chaîne, contactez-nous ! Quelle loi en effet pourrait imposer au fidèle d'être sincère? Dans les religions monothéistes, le noyau de la foi réside dans la croyance en l'existence de Dieu, dont les volontés sont exprimées dans un texte tenu pour sacré.Dès lors ne serait-il pas dangereux pour la société comme pour la religion de laisser à chacun le droit de décider du sens et de l'importance des questions religieuses?Si tel n'est pas le cas, comment peut-on justifier une totale liberté de l’individu, ". Il n'y a donc pas d'autre nature humaine que le fait d'exister et de pouvoir librement choisir sa vie. Expliquer c’est donc, littéralement et étymologiquement, dé-.Il faut s’attarder sur les termes importants (les définir, les analyser).Il faut dégager les implications et les enjeux du propos de préférence.Il faut respecter l’ordre du texte, la logique du raisonnement de l’auteur.«Si chacun avait la liberté d’interpréter à sa guise les lois de l’Etat, la société ne pourrait subsister, elle tomberait aussitôt en dissolution, le droit public.Une religion est un ensemble de croyances et de rites unissant un groupe autour d'une pratique et d'une foi commune. Elle ne peut s'exercer que sur "les actions extérieures" c'et-à-dire sur les comportements,D'autre part si la religion a pour finalité de conduire les hommes à "la béatitude", il est absurde de vouloir l'imposer "par la force ou par les lois". Tout le monde pense, plus dans certains pays ou il est interdit de s'exprimer contre les règles d'un pouvoir. Mais ce terme est péjoratif : il comporte l'idée d'une décadence du point de vue moral.À l'inverse, si l'on veut comprendre la liberté comme ce qui détermine l'homme et le rend responsable de ce qu'il est et de ce qu'il fait, il faut alors penser la liberté comme respect de la loi que l'on s'est donnée. Dès lors si chacun leur donnait le sens et l’importance qu'il souhaite, elles disparaîtraient, entraînant avec elles la société qui "tomberait aussitôt en dissolution", "le.Mais pourquoi en va-t-il tout autrement dans le cas de la religion? Pour Emmanuel Kant, l'homme trouve en lui une idée immédiate de la loi morale grâce à un certain usage de sa raison.La raison pure est pratique par elle seule et donne à l'homme une loi universelle que nous nommons la loi morale.Chaque homme peut donc trouver en lui l'énoncé de la loi morale, en faisant usage de sa raison.Quelle est la loi morale qui doit alors guider l'action ? Nous publions ici le corrigé type du 3e sujet de l’épreuve de philosophie réservé aux élèves de la série ES lundi 17 juin : un texte de Leibniz. (+ revue de presse). C'est pourquoi l'homme est responsable de chacun de ses actes.Ainsi nous n'avons ni derrière nous, ni devant nous, dans le domaine lumineux des valeurs, des justifications ou des excuses. Etre libre c’est d’abord se libérer et en premier lieu de la peur d’être libre puis en second lui d’une liberté rêvée qui nous détourne de la vraie liberté. En effet, si l'homme est soumis au déterminisme, cela veut dire que ses actions ne sont que les effets de causes dont il est le plus souvent inconscient.Si l'on envisage ce type de déterminisme, l'homme n'est donc plus maître de ses pensées et de ses actions : il est moins libre.Cependant, il ne faut pas en rester au constat de l'existence de ces déterminismes. Penser, ce n’est donc pas forcément penser par soi-même, et penser par soi-même , ce n’est pas non plus délirer ou penser n’importe quoi, c’est construire un raisonnement conforme aux lois de la raison, à portée universelle. Comment pourrait-on.Une première certitude est donc fermement établie par l'auteur : le "droit souverain », de "penser librement,Nous comprenons alors pourquoi l'auteur a affirmé de façon si nette que le cas de la religion était totalement différent de celui des lois de l’Etat ; parce que les lois concernent tout ce qui est « d'ordre public", c’est-à-dire relatif aux rapports entre citoyen à l’intérieur de la société ; tandis que la religion est par essence de "droit privé" c’est-à-dire qui ne concerne que la vie intérieure de l’individu comme il a été montré plus haut. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.Le plus souvent, le déterminisme désigne ainsi la causalité naturelle, bien résumée par l'adage « les chiens ne font pas des chats ». La béatitude est en effet l'état de sérénité absolue que connaît celui qui adopte une conduite vertueuse. Contrairement aux animaux, l'homme possède la capacité de choisir. Définir la liberté comme possibilité de réaliser un acte gratuit pose d'abord un problème moral : quelle valeur accorder à une liberté qui, pour s'éprouver, transgresse toute forme de règle ?Mais surtout, une telle définition de la liberté n'est peut-être pas juste. C'est en apprenant à faire cette distinction qu'ils apprendront à être libres, indépendamment des circonstances extérieures.Être libre, selon les stoïciens, reviendrait en fait à.La faiblesse de cette conception est qu'elle tend à accentuer la "liberté de penser" au détriment de la "liberté d'agir".La solution stoïcienne permet de penser une liberté intérieure indépendante du monde extérieur. Pouvoir agir sans motivation extérieure serait une preuve de la liberté humaine.J'ai longtemps pensé que c'est là ce qui distingue l'homme des animaux, une action gratuite. Au contraire, l'homme doit les connaître afin de les prendre en compte dans son action.La cure psychanalytique consiste à prendre conscience des déterminismes liés aux pulsions de l'individu, c'est-à-dire à ses instincts, transformés par le refoulement. Nous savons maintenant que pour Spinoza la religion est par essence d'ordre privé et qu’en conséquence le droit d’en juger appartient à l'individu à l’exclusion de toute autre autorité, qu’elle soit politique ou religieuse. Mais si tu penses que seul dépend de toi ce qui dépend de toi, que dépend d'autrui ce qui réellement dépend d'autrui, tu ne te sentiras jamais contraint à agir.Épictète, par ces conseils, entend apprendre aux hommes à discerner ce qui dépend d'eux de ce sur quoi ils ne peuvent pas agir. la  connaissance selon Descartes, qui rend le choix réellement possible et plus libre),-la liberté n’est pas dans l’ ANOMIE, c’est-à-dire l’absence de lois d’où désordre, anarchie et licence,-mais peut être dans l’obéissance à la loi, si cette loi n’est pas imposée et dictée par quelque chose d’autre que soi, de l’extérieur ; donc SI elle vient de moi-même ou SI je peux la reconnaître comme mienne,En général, on considère que celui qui fait son devoir est,KANT va lui montrer que celui qui fait son devoir est libre et c’est parce qu’il est libre qu’il est précisèment moral . Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres et demandent que le texte soit d'abord étudié dans son ensemble. composée de près de 200 enseignants de l'Éducation nationale que nous avons sélectionnés.L'option Prof en ligne est un service de chat en ligne entre élèves et professeurs. Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution. corrigé. On ne trouve enfin hors de la société civile que l'empire des passions, la guerre, la crainte, la pauvreté, la laideur, la solitude, la barbarie, l'ignorance et la férocité ; dans une société civile, on voit, sous l'empire de la raison, régner la paix, la sécurité, l'abondance, la beauté, la sociabilité, la politesse, le savoir et la bienveillance.En résumé, ce n'est que dans l'état civil que la liberté peut s'exercer, car son usage est réglé, contrairement à l'état de nature, c'est-à-dire l'état pré-social, où chacun, étant libre de faire ce qu'il veut, est en même temps en perpétuel danger de mort violente.En outre, Hobbes souligne que si les lois définissent un ensemble de choses que nous ne devons pas faire, elles laissent une grande liberté d'action relativement à tout ce sur quoi elles ne statuent pas. Notre Prof en ligne répond à toutes les questions sur les cours, exercices, méthodologie et aide au devoirs, pour toutes les classes et dans toutes les matières. D'autre part, la liberté réside aussi dans le silence de la loi, c'est-à-dire dans les actes auxquels les lois ne s'intéressent pas, non pas absolument parlant, mais dans la mesure où elles font confiance au libre-arbitre et à la responsabilité des individus pour régler des difficultés d'ordre mineur, ou encore les usages relevant de la morale. La.Il faut ainsi distinguer entre cause et loi. Ainsi, il peut revenir sur les notions fondamentales qu'il n'aurait pas comprises C'est pourquoi la religion ne peut être "soumise à aucun canon" c'est-à-dire à aucun modèle doctrinal ayant vocation à s’imposer à tous ; ni à "aucune autorité publique" à savoir celle de la loi et de l'Etat. Seules les actions qui suivent ce principe sont morales.On le voit, c'est en trouvant en lui le principe de son action que l'homme peut être libre : en agissant selon la loi morale que lui dicte sa raison, il s'arrache ainsi à ses penchants naturels et affirme sa liberté.Mais l'autonomie peut aussi se penser au niveau politique. Nos conseillers pédagogiques sont là pour t'aider et répondre à tes questions par e-mail ou au téléphone, du lundi au vendredi de 9h à 18h30.Retrouve Alfa dans l'app, sur le site, dans ta boîte mails ou sur les Réseaux Sociaux. Mathématiques, physique-chimie, SVT, sciences, français, littérature, Nous naissons libres, mais nous avons à réaliser cette liberté en travaillant à mieux maîtriser nos choix et à mettre en place les conditions extérieures de leurs réalisations. Commenter c’est discuter un texte. Par ailleurs, dans de nombreux cas, l'homme se croit libre alors qu'il est déterminé par des causes qu'il ignore : la liberté peut-elle être illusoire ? On parle ainsi du "grand livre" du destin.L'histoire d'Œdipe, dans la tragédie de Sophocle, illustre bien le fatalisme. Cet impératif repose sur une logique simple : le sujet doit se demander s'il souhaite que le principe de son action (ou la maxime de son action) devienne une loi universelle. En ce sens, il est en théorie possible de choisir de faire l'exact contraire de ce que la raison nous prescrit. Explication De Texte FREUD. . Hors de la société civile, chacun a droit sur toutes choses, si bien qu'il ne peut néanmoins jouir d'aucune. Pour Hobbes, la liberté n'est que la liberté de mouvement.Le déterminisme au sens ordinaire est une conception selon laquelle tout arrive en vertu d'une chaîne de causes et d'effets. C'est ce que j'exprimerai en disant que l'homme est condamné à être libre.En résumé, la liberté peut s'exercer dans le cadre de la collectivité. Écrivez à,-la liberté n’est pas dans l’indétermination et l’indifférence (Descartes, la liberté d’indifférence comme « plus bas degré » de la liberté,-et qu’elle peut être dans la compréhension de la nécessité ( Spinoza et Stoïciens) et l’acceptation de certaines déterminations (par ex. Expliquez le texte suivant : Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions suivantes, qui sont destinées principalement à guider votre rédaction. Mais cette solution n'est pas entièrement satisfaisante, car elle ne permet pas de penser une coïncidence entre la vie en collectivité et la liberté individuelle.En effet, les lois ne font-elles pas plus que donner un cadre à la liberté ?Il faudrait voir que sans loi, il est impossible de parler de liberté, sinon avec le risque de confondre la liberté et la licence, c'est-à-dire la capacité de faire tout ce que l'on veut sans rencontrer de limites. Explication de texte « (… ) Les doctrines religieuses sont soustraites aux exigences de … L'homme aurait ainsi une entière liberté de penser et de vouloir.Si tu crois soumis à ta volonté ce qui est, par nature, esclave d'autrui, si tu crois que dépende de toi ce qui dépend d'un autre, tu te sentiras entravé, tu gémiras, tu auras l'âme inquiète, tu t'en prendras aux dieux et aux hommes. On parle alors de libre arbitre.Le libre arbitre est la capacité pour un individu de choisir ses actes sans y être contraint par aucune force extérieure.René Descartes introduit l'idée de degrés de liberté. Suivre ce blog Administration L'EXPLICATION DE TEXTE EN PHILOSOPHIE 1. À première vue, il semble que la loi, qui impose des droits et des devoirs, soit une entrave à la liberté individuelle.Le proverbe "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" illustre bien ce problème : pour vivre en société, il faut poser un certain nombre de limites à l'exercice de la liberté. Non mais gratuit, un acte qui n'est motivé par rien. Pour débloquer l'accès illimité aux contenus, aux corrections d'exercices, mode hors-ligne et téléchargement en PDF, D'une part, les lois ne s'intéressent qu'aux actions, les citoyens sont donc libres de penser ce qu'ils veulent. Mais toutes ces tentatives pour changer sa destinée ne font que précipiter la réalisation de la prophétie de l'oracle.Dans cette perspective, l'existence humaine est tragique.En effet, une fois l'existence des déterminismes mise en évidence, il n'est plus possible pour l'homme de penser que la liberté consiste à faire ce que l'on veut.C'est ce que souligne le philosophe Baruch Spinoza dans l'.Par contre l'homme peut s'efforcer, en fonction de son désir, d'être toujours plus indépendant, de manière à moins subir les causes extérieures.Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés.La conception commune de la liberté selon laquelle l'homme est libre de faire ce qu'il veut est erronée. Pour eux, même si le monde est régi par une stricte nécessité, l'homme est libre des représentations qu'il se fait du monde et des jugements qu'il porte sur lui. Si et seulement si la réponse est oui, il s'agit d'un acte moral.Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle.Ainsi, la première formulation de la loi morale que propose Kant est donc de toujours se demander si ce qui motive une action pourrait être érigé en règle universelle, valable pour tous les hommes.L'impératif catégorique indique à l'homme ce qui doit être fait inconditionnellement et sans autre justification. *Concernant notre première question la position de l'auteur est annoncée sans ambiguïté dès les premiers mots du texte : si on ne peut pas concevoir que chaque individu possède le droit d'interpréter les lois comme il l'entend, "il en va tout autrement dans la religion". Peut-être à l’Islam ? Il existe plusieurs explications à ce constat :Il est logiquement impossible de considérer que la liberté individuelle doit être illimitée : dans le cas où un homme agirait uniquement selon ses désirs, alors il détruirait la liberté individuelle d'autrui. Elle définit à la fois le but et le moyen ou plutôt la forme du moyen, le contenu étant déterminé par la volonté, par moi. Comme telles ce sont les conditions d’une vie sociale apaisée, voire tout simplement de l’existence d’une vie sociale. Jean-Jacques Rousseau a pensé les termes de cette liberté rendue possible par les lois, grâce au concept de volonté générale. En effet, ce sont les lois qui encadrent et rendent possible la coexistence d'une pluralité de libertés individuelles.Si l'on considère que la liberté est la possibilité d'agir selon la loi, c'est parce que les lois sont en fait la condition de la liberté collective. Ce n'est pas parce que l'on ignore les motifs qui poussent un individu à agir que son action est pour autant dénuée de tout motif.Pour reprendre l'exemple du personnage de Lafcadio dans.Pour comprendre la liberté, il faut comprendre que nos choix sont réalisés en fonction de motifs. Cette liberté comme respect de la loi que l'on s'est donnée s'appelle l'autonomie.L'autonomie, c'est le fait de se donner à soi-même sa propre loi, ou de trouver en soi-même sa propre loi, à l'aide de la raison.L'autonomie peut se comprendre à deux niveaux :Au niveau moral, l'autonomie signifie que l'homme peut par lui-même saisir ce qu'il doit faire : il lui suffit de faire usage de sa raison pour comprendre ce qu'il doit faire. Il affirme que si la liberté s'éprouve comme choix, plus les motifs qui conduisent à prendre une décision sont grands, plus la liberté elle-même le sera. Ce travail permet une meilleure connaissance de soi, ce qui a pour conséquence une meilleure maîtrise de soi et donc une plus grande liberté.Un autre courant de pensée qui peut s'opposer à la liberté est le fatalisme.Le fatalisme est la croyance selon laquelle tous les événements sont déterminés à l'avance : c'est ce qu'on appelle le "destin".Croire au destin, c'est croire au fait que tous les événements sont "écrits" à l'avance. Pourquoi n’est-il pas du ressort de l'Etat de veiller au respect de la religion et à l'orthodoxie des opinions religieuses?Pour une raison fondamentale : la contradiction existant entre l'idée d'une religiosité authentique et le pouvoir de l’Etat. La liberté consiste alors à respecter ces lois décidées ensemble.