Le navire se révèle suffisamment performant sur la ligne de l'Australie pour assurer un certain succès à la compagnie, qui peut ainsi posséder de nouveaux navires rapides tels que le Shalimar, le Sultana, l'Emma et le White Star[9]. La White Star Line confirme alors la commande d'un troisième navire pour compléter la série, le Britannic (le premier nom évoqué par la presse étant cependant celui de Gigantic)[96]. À la même époque, la Cunard se retrouve dans la même situation, et doit stopper la construction du futur Queen Mary par manque de fonds[140]. Sur les trois sister-ships de la classe Olympic, deux n'ont jamais eu une carrière commerciale : Le Britannic qui a coulé avant la fin du conflit et n'a de ce fait jamais pu être mis en service, et bien sur le Titanic qui a sombré lors de son premier voyage. Pour aller plus loin, la compagnie fait construire son premier navire à vapeur : le Royal Standard en 1864, puis décide de se lancer sur le marché transatlantique sur la route Liverpool - New-York. Le 31 décembre 1949, les activités de la Cunard-White Star Line sont réattribuées à la Cunard Line seule[155]. Il est accompagné sur cette ligne par le Regina, navire type de l'IMM : propriété de la Leyland Line à l'origine, il est exploité par la Dominion Line avant de passer à la White Star lorsque celle-ci absorbe sa compagnie en 1925. Thomas Henry Ismay n'est alors pas totalement nouveau dans le monde maritime. Ce dernier mis l'affaire devant les tribunaux, et Kylsant fut condamné à 1 an de prison, perdit ses titres ( il fut titré Baron ) et sa compagnie liquidée. La famille Ismay se montre dans un premier temps réticente à accepter, sachant que Thomas Ismay se serait radicalement opposé à l'idée s'il était encore en vie. C'est vers cette époque que la " 2è classe " verra le jour. Tandis que les chantiers Harland & Wolff étudient la construction des nouveaux navires de classe Olympic et mettent en chantier les deux premiers (l'Olympic et le Titanic), la compagnie continue à diversifier ses activités. Mort en juin 2018 à 77 ans, Richard Harrison, surnommé The Old Man et The Appraiser dans l'émission Pawn Stars, a laissé derrière lui trois fils et une femme. Grâce à eux, la compagnie ne construit plus de grand transatlantique jusqu'à l'arrivée du Teutonic en 1889, quatorze ans plus tard[42]. Ils s'illustrent tous deux en remportant tour à tour le Ruban bleu : ce sont les derniers navires de la compagnie à remporter un tel record de vitesse[64]. Il l'était vraiment" Rose, Dès 1850, un certains Thomas Ismay ( photo ci-dessous ) prend des parts dans la compagnie. Malgré cela, l'une des dernières décisions prises du vivant de Thomas Ismay est un changement radical de direction. Lorsqu'il est mis en service en 1911, l'Olympic apporte entière satisfaction à la compagnie et rencontre immédiatement le succès[95]. Ce service est au départ assuré par le Teutonic, le Majestic, l'Oceanic et l'Adriatic, ce dernier étant plus lent mais pouvant transporter bien plus de passagers[91]. À partir de 1902, ce service conjoint, qui se poursuit, voit ses navires renouvelés, avec l'arrivée de l'Athenic, du Corinthic et du deuxième Ionic, qui sont exploités jusque dans les années 1930[50]. Le naufrage du Titanic, l'un des navires de cette classe, crée un profond émoi dans l'opinion et entraîne la démission d'Ismay. Lancé le 14 janvier 1899, ce paquebot est le plus grand du monde avec ses 214,6 mètres ( il dépasse en taille le Great Eastern et ses 211 mètres, mais pas en tonnage ) et le restera jusqu'en 1901. Le Majestic échappe pour sa part aux combats, sa démolition ayant été amorcée quelques semaines avant le début du conflit[106]. C'est à la même époque qu'Ismay propose à l'Amirauté de verser une subvention aux compagnies construisant des navires répondant à certaines spécifications et pouvant être réquisitionnés facilement pour un service militaire. Ceci permet à la White Star et au capitaine du navire de sortir blanchis des procédures[7]. Dans la soirée du 31 mars 1873, alors que l'Atlantic se dirige vers New York, l'équipage craint une pénurie de charbon, et le capitaine décide de se détourner vers Halifax, sur une route qu'il n'a jamais empruntée[33]. L'élément déclencheur est une suggestion du chancelier de l’Échiquier, Neville Chamberlain, qui assure qu'en cas de fusion, le gouvernement aidera la nouvelle compagnie à terminer le Queen Mary. Le Britannic est pour sa part converti en navire-hôpital et sombre avant d'avoir pu effectuer une traversée commerciale, le 21 novembre 1916, probablement après avoir heurté une mine[106]. Les plus gros ont pour nom Blue Jacket, le Red Jacket ( photo ci-dessous ) et le Ellen. Elle contrôle en effet à l'époque 35 navires, entre ceux qu'elle possède et ceux dont elle reçoit la gestion, et tous servent d'une manière ou d'une autre l'effort de guerre, soit en étant directement commissionnés par la Royal Navy, soit dans le cadre du Liner Requisition Act.. Dans ces conditions, les pertes sont nombreuses[104]. En 1909, la White Star récupère une partie des activités de la Dominion Line, autre compagnie de l'IMM desservant le Canada. L'arrivée de l'Oceanic sur le marché fait grand bruit : le paquebot affiche de grandes dimensions, un profil effilé novateur et des installations très luxueuses pour l'époque, avec notamment l'arrivée de baignoires, mais aussi de chaises individuelles remplaçant les bancs dans la salle à manger de première classe[27]. Cette flotte dite " Classe Oceanic ", se compose de quatre navires ( photos ci-dessous ) : l'Oceanic, l'Atlantic, le Baltic et le Republic d'une taille d'un peu plus de 128 mètres chacun. 62% des parts appartiennent aux anciens propriétaires de la Cunard et 38% aux anciens propriétaires de la White Star Line. Le lien entre les deux compagnies persiste très longuement : ainsi, même après la disparition de la White Star Line, la Shaw, Savill & Albion continue à utiliser sa nomenclature et donner des noms en « -ic » à ses navires[51]. Son succès rapide donne raison à la dernière initiative d'Ismay, et à ce changement de ligne directrice[76]. Le navire arrive en service assez tôt pour pouvoir participer en août 1889 à la revue navale célébrant le Jubilé de la Reine Victoria et impressionne fortement Guillaume II d'Allemagne, lui donnant envie de doter son propre pays de paquebots pouvant faire office de croiseurs auxiliaires[62]. Il s'agit au départ de paquebots-mixtes, conçus avant tout pour le transport de marchandises, mais également capables d'embarquer quelques passagers de première classe, généralement sur des lignes moins desservies. Plusieurs voiliers célèbres se détachent cependant, outre le Tayleur connu pour son naufrage : ce sont notamment le Red Jacket, le White Star ou encore le Blue Jacket et le Shalimar. En 1947, la Cunard offre 2 £ pour chaque part de 1 £ de la compagnie ne lui appartenant pas. Un magasin à Las Vegas devenu star de la télé-réalité Dans son magasin, une vieille photo en noir et blanc est accroché au mur. Dès 1870, William Imrie, ami d'Ismay, se joint à l'entreprise, et l'OSNC se retrouve sous la tutelle d'une nouvelle firme, Ismay, Imrie and Company. La même année, enfin, la compagnie met en service un premier navire destiné à renouveler sa flotte vieillissante : l'Oceanic, qui est le dernier navire mis en service avant la mort de Thomas Ismay, en novembre 1899[68]. C'est ainsi qu'est voté et adopté en mars 1934 le North Atlantic Shipping Bill qui avance jusqu'à 9 500 000£ à la nouvelle compagnie, au sein de laquelle la Cunard est destinée à tenir 62 % des parts, l'Oceanic Steam Navigation Company héritant des 38 % restants[150]. Après la guerre, la White Star Line se retrouve dans une situation difficile. L'Amirauté britannique le réquisitionne le 13 Novembre 1915 pour le transport de soldats bléssés, et lui attribut le préfixe HMHS ( pour Her Majesty Hospital Ship ) au lieu du classique RMS ( pour Royal Mail Ship ). Cette fusion permettrait en effet de préserver la prédominance britannique dans le secteur maritime. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, la flotte de la White Star devient un enjeu considérable. D'un point de vue commercial, le naufrage du Titanic entraîne une certaine perte de confiance de la clientèle dans les grands paquebots, qui doivent être équipés de dispositifs de sauvetage supplémentaires. Ces mêmes semaines, l'Oceanic, le Teutonic, le Celtic et le Cedric sont rapidement convertis en croiseurs auxiliaires, et rejoignent le 10e escadron de croiseurs de la Navy. La White Star Line était l'une des plus grosse compagnie maritimes britannique de la fin du XIXè siècle au début du XXè siècle. Dès cette époque, Pilkington et Wilson insistent sur la sécurité de leurs navires lorsqu'ils s'adressent à la presse. Ce projet est rapidement approuvé[58]. En réponse à ce danger, le gouvernement britannique finance les nouveaux navires de la Cunard (le Mauretania et le Lusitania) afin d'éviter qu'elle ne rejoigne également le trust[85]. Elle dépasse la Cunard de 3 000 passagers, mais ne parvient cependant pas au niveau de ses concurrentes allemandes[84]. Afin de rendre les traversées plus agréables à bord de ces austères voiliers en bois, des groupes de musique sont engagés afin de faire danser les passagers sur des airs populaires[4]. De nouveaux navires sont progressivement affectés à ce contrat dans les années 1880, comme l'Arabic en 1881[46], ou encore deux cargos à nouveau baptisés Belgic et Gaelic en 1885[47]. Parmi les autres pertes se trouvent le Laurentic, qui emporte avec lui une cargaison de lingots d'or[111], mais aussi le cargo Georgic, sabordé alors qu'il transportait des chevaux et marchandises à destination de la France, ainsi que l'Afric, le Persic, le Vaderland (devenu Southland), ainsi que le Delphic[112]. Dans ce contexte de crise économique, la White Star Line se doit de limiter ses dépenses. La ligne reste cependant assurée par les voiliers de la compagnie, dont la gestion revient à William Imrie, et est rapidement dédiée à une compagnie séparée, la North Western Shipping Company, au sujet de laquelle très peu de détails existent[32]. Les navires de la White Star restent cependant britanniques, que ce soit par leur drapeau, leur port d'attache ou leurs équipages. Sa flotte a transporté près de 550 000 soldats, et quatre millions de tonnes de marchandises, et près de 325 de ses officiers, mécaniciens, commissaires et médecins de bord sont décorés au cours des hostilités. C'est en premier lieu le cas de l'Asiatic, du Tropic, du Gaelic et du Belgic qui servent à la compagnie balbutiante pour l'expérimentation de lignes comme celle de Suez et de l'Amérique du Sud[169]. Avec sa société T. H. Ismay & Company, il possède un certain nombre de voiliers auxquels il fait dès lors arborer le pavillon rouge à l'étoile blanche. La place du navire disparu est pour sa part occupée par le Republic[30]. Le Queen Mary, dont la construction a repris, sera lancé en septembre 1934 ( photo ci-dessous ) et sera ainsi le premier navire de la nouvelle compagnie. En 1856, cependant, la compagnie perd des contrats postaux, tandis que Wilson s'entête à vouloir des navires toujours plus gros pour conserver l'attention du public. Les navires les plus anciens sont vendus, beaucoup de traversées sont supprimées afin de contrer la baisse du nombre de passagers. Avec l'armistice, puis la paix, les navires doivent encore être remis en état pour reprendre leur service habituel[115]. L'impact dans l'opinion est considérable, notamment en ce qui concerne Joseph Bruce Ismay, rescapé du naufrage, qui est particulièrement condamné par la presse de l'époque, bien que rien ne soit retenu contre lui par les commissions d'enquête examinant l'affaire[98].