Patapios Kausokalybitès, « Ὁ ‘μακάριος καὶ ἀοίδιμος διδάσκαλος Θεοδώρητος ’ Λαυριώτης ὁ ἐξ Ἰωαννίνων […] », Γρηγόριος ὁ Παλαμᾶς 93/836 (sept.-oct. 2010), p. 585-633, texte p. 600-617 ; E. Kurilas, « Θεοδώρητος προηγούμενος Λαυριώτης ὁ κωδικογράφος », Byzantinische Zeitschift 44 (1951), p. 343-346 ; Ch. Esquisse d’une histoire des courants idéologiques au sein du peuple grec asservi, Thessalonique 1982, p. 390-442. Des mentions de péages peuvent être trouvées dans l'hymnologie de l'Église et dans les histoires de la vie de certains saints et de leurs écrits. Les saints du XIXe siècle Ignace Brianchaninov (en)[18] et Théophane le Reclus[19] ont insisté non seulement sur la véracité de mais aussi sur la nécessité de cet enseignement dans la vie spirituelle de tout chrétien. Conscient des bouleversements de son temps, il n’en cesse pas moins de se référer à Syméon le Nouveau Théologien (949-1022) et aux pères hésychastes. Un certain nombre de saints orthodoxes, et d'anciens et des théologiens modernes, ont ouvertement approuvé cette doctrine, mais certains théologiens et évêques, à partir du siècle dernier, l'ont condamnée comme étant d'origine hérétique et gnostique[2]. Sur eux, voir en dernier lieu notre compte-rendu dans l’Annuaire de l’EPHE-SR 117 (2008-2009), p. 283-288. La doctrine des péages aériens se retrouve par exemple dans la Vie de Saint Antoine le Grand écrite par Athanase d'Alexandrie[10], dans la vie de Basile le Nouveau et de Théodora[11],[5],[6], dans les homélies de Cyrille d'Alexandrie[12],[5],[6], ou dans un discours d'Abba Isaïe[13],[14]. De la même manière, saint Jean de Karpathos a écrit : « Quand l'âme quitte le corps, l'ennemi s'avance pour l'attaquer, la vilipendant violemment et l'accusant de ses péchés d'une manière dure et terrifiante. Les orthodoxes ne reconnaissent pas le pape comme chef du christianisme, ni le filioque (ajout fait par les théologiens franques au texte initial du credo). Cette doctrine dit que "suite à la mort d'une personne, l'âme quitte le corps et est escortée jusqu'à Dieu par des anges. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. 10 Jacques consacre une grande partie de sa Confession orthodoxe à la réfutation des Collybades en général et de Nicodème l’Hagiorite (1749-1809) en particulier. À ce sujet, cf. Le troisième jour après que l'âme se sépare du corps, selon ce récit, elle est portée par les anges vers le Paradis. Un certain nombre de figures contemporaines de l'Église orthodoxe soutiennent l'enseignement sur les péages aériens, y compris Ephraim (Moraitis)[20], Constantin Cavarnos[21], l'archevêque Seraphim Rose[22], le métropolite Hiérothéos (Vlachos)[23], Jean de Shanghaï[24], Justin Popović dans sa Dogmatique de l'Église orthodoxe[5],[6], Jean-Claude Larchet[25], Placide Deseille[26] et Michael Pomazansky[3]. Il est donc trompeur et erroné de présenter la théologie des péage aériens comme "l'enseignement de l'Église orthodoxe" alors qu'en réalité ce n'est qu'une partie de la tradition orthodoxe concernant la vie après la mort. Dans ce récit, Théodora, élève spirituel de Basile, apparait à un autre étudiant, le pieux et saint laïque Grégoire. Dans certaines formes, cette doctrine est enseignée dans des textes hagiographiques et autres textes spirituels très tôt dans l'histoire de l'Église, mais il n'a jamais été officiellement promulgué par aucun concile œcuménique[1]. Cependant, le théologien orthodoxe David Bentley Hart considère cet enseignement comme une hérésie[27] et le théologien orthodoxe Adnan Trabulsi s'oppose à la doctrine des postes de péage divins qu'il considère comme gnostique[2]. L'idée du paiement des bonnes actions offertes aux démons partage certains aspects avec l'enseignement catholique romain sur les mérites, mais dans le cas de l'Église catholique, les mérites en question ne sont pas principalement individuels mais ceux du Christ et des saints administrés par l'Église. 13 Sur Théodoret de Jannina († vers 1823/1826), voir Jacques de Néa Skètè, Βίος τοῦ μακαρίου καὶ ἀοιδίμου διδασκάλου Θεοδωρήτου, éd. 9 Peu connu par ailleurs, Matthieu le Crétois est le compilateur de la Πανθέκτη, ἤτοι Βίβλος ἐνιαύσιος, ἡ κοινῶς καλουμένη Ἑβδομαδαρία […] αὐξηθεῖσα, μετὰ τῶν δεουσῶν ἑρμηνειῶν τοῦ Τυπικοῦ, διά προτροπῆς καὶ σπουδῆς […] Ματθαίου τοῦ Κρητός […], Venise 1817. 2 Cf. Ces démons gardent une trace de chaque péché, qu'il soit de pensée ou d'action, qu'ils réussissent à faire commettre une personne après l'avoir tentée ; cependant, les péchés repentis sont effacés des archives des démons. 7 Sur Jean de Lindos († 1796), cf. Professeur d'histoire et de géographie, auteur. Le christianisme n’est pas responsable de la crise écologique. 2Plus particulièrement, nous avons examiné la cosmologie d’inspiration biblique de Jacques, qui s’étoffe en puisant dans le récit de la pérégrination supra-céleste d’André le Fol5 ; sa théorie des Heures, qui s’oppose radicalement aux décomptes classiques du νυχθήμερον (ou ἡμερονύκτιον) opérés par les Hébreux, les Ottomans, les Européens, les « astronomes naturalistes », mais aussi par la tradition liturgique des chrétiens orthodoxes6, et suit la voie très originale ouverte par Jean de Lindos, un paraphraste et compilateur des Homélies sur la Genèse de Jean Chrysostome7 ; son action en faveur d’une orthopraxie stricte, contre des réformateurs tardifs du Typikon tels que Bartholomée Koutloumousianos8, Matthieu le Crétois9 et bien entendu les Collybades10 ; sa théorie de l’ouverture permanente des Écritures, dont le corpus complet ne sera achevé qu’à la fin des temps ; enfin, son exploitation de textes eschatologiques byzantins – comme la Vie de Basile le Jeune11 –, mais également d’une littérature apocalyptique des xviiie-xixe siècles, au sein de laquelle figurent en bonne place les Didachai de Nil le Myroblyte12, dont Jacques semble être l’un des premiers témoins. Mais si une âme jouit de l'amour de Dieu et a foi en lui, même si par le passé elle a souvent été blessée par le péché, elle n'est pas effrayée par les attaques et les menaces de l'ennemi. 1 Ayant connu l’Insurrection grecque de 1821, le gouvernement de Jean Kapodistria (1828-1831) et l’arrivée du roi Othon dans le nouvel État grec (1833), Jacques de Néa Skètè est une personnalité paradoxale. On entend souvent dire que le christianisme est responsable de la situation de domination prédatrice et sans partage de l’homme sur … Christianisme orthodoxe.Com est l'annuaire Internet des sites orthodoxes le plus complet. Certains disent que, compte tenu de la peur qui accompagne cette doctrine, l'amour du Christ devient incompris et oublié ; cependant, d'autres suggèrent que la peur est parfaitement naturelle et salvifique pour les chrétiens orthodoxes. Il n'est pas inhabituel dans l'orthodoxie d'avoir, sur des questions sur lesquelles il n'existe aucun dogme formel de l'Église, des éléments différents et même apparemment qui se chevauchent dans la tradition globale. II. Il existe également des Églises autonomes en Finlande, en Crète, au Japon et celle des Missions. Puhalo», le principal opposant à la doctrine des péages. A. Argyriou, Les Exégèses grecques de l’Apocalypse à l’époque turque (1453-1821). Depuis le XI e siècle d'autres patriarcats se sont créés : Belgrade, Bucarest, Sofia, Tbilissi (en Géorgie). 21 juin 2020 - L'Église orthodoxe honore comme néo-martyrs des fidèles assassinés en haine de la foi au cours des derniers siècles, notamment quand des pays chrétiens sont tombés aux mains de pouvoirs criminels. Si l'âme est incapable de compenser un péché, les démons l'emmènent en enfer[4]. L'âme rencontre ces démons à divers jalons appelés péages, où les démons essayent alors de l'accuser de péchés et, si possible, d'entraîner l'âme en enfer."[1]. La plupart des chrétiens orthodoxes ne connaissent pas cette doctrine, qui n'est devenue « populaire » que depuis la publication du livre de Seraphim Rose. Par exemple, dans l'hagiographie de Basile le Nouveau, les anges accompagnant Théodora à travers les péages échangent à plusieurs reprises des pièces d'or - représentant les prières de Basile - aux démons, afin que Théodora puisse passer. Le patriarche de Jérusalem a autorité sur les fidèles vivant en Israël et en Cisjordanie. « Keep death before your eyes daily, and be concerned about how you will leave this body, pass the powers of darkness that will meet you in the air, and encounter God without hindrance, foreseeing the awesome day of his judgement and reward for all our deeds, works, and thoughts. Manuel de liturgie byzantine, Paris 2009, p. 98-99. Par Vikidia, l’encyclopédie pour les jeunes, qui explique aux enfants et à ceux qui veulent une présentation simple d'un sujet. Jacques y eut certainement accès : non seulement il le cite en 1834, mais il en donne aussi un abrégé en 1836. Les catholiques célèbrent la messe tous les jours, alors que dans le monde orthodoxe elle est essentiellement réservée au samedi et au dimanche. Βιογραφία-Ἐργογραφία, Thessalonique 1999. Selon le récit, Grégoire avait prié Dieu et lui avait demandé de les informer de ce qui était arrivé à Theodora après sa mort. Contrairement aux catholiques, les orthodoxes refusent la théorie du filioque qui assure que le Saint-Esprit procède à la fois du Père et du Fils, ide imposée au IXe siècle dans le monde chrétien occidental. 12 Mort en 1651, Nil le Myroblyte serait apparu en 1815 à un moine nommé Théophane, et lui aurait livré des Didachai transcrites en un « βιβλίον » prophétique. Après la séparation des chrétiens d'Orient et des chrétiens d'Occident au moment du schisme de 1054, Rome a été remplacée par Moscou. Pour l'Eucharistie, les orthodoxes utilisent un pain fermenté alors que les catholiques utilisent le pain azyme (sans levain). Il y a vingt péages, bien que le nombre ne soit pas dogmatique, et différentes sources énumèrent des nombres qui varient. Vassa Kontouma, « Christianisme orthodoxe », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses [Online], 123 | 2016, Online since 19 July 2016, connection on 28 September 2020. Par la suite, le concile de 1054, appelé plus communément grand schisme d'Orient ou schisme de 1054 les a séparés, mais l'Église orthodoxe garde les dogmes du christianisme : Par ailleurs, les orthodoxes et les autres courants chrétiens s'inscrivent tous dans une même culture religieuse fondée sur les textes de l'Ancien et du Nouveau Testaments. Jacques l’accuse d’y avoir officialisé le déplacement de certaines fêtes pour qu’elles ne coïncident pas avec des jours de deuil. Ils convainquent d'abord les chefs, les rois, les princes, qui se font baptiser, avant de convertir les peuples. Considérant d’ailleurs que ses contemporains ont dévié de la voie droite de l’orthodoxie, il compose la Confession orthodoxe à leur intention, espérant leur prouver la permanence des miracles à travers le temps et la nécessité du maintien d’un Typikon fidèle à la coutume. Description du Cours (programme professionnel) - Orthodoxie, affaires et éthique. Bon nombre de néo-martyrs sont des Grecs exécutés pour avoir refusé de se convertir à l'islam lors de l'occupation turque, ou pour être revenus au christianisme. En effet, Gennadios Scholarios, patriarche de Constantinople de 1454 à 1464, « a déclaré que le procès des "péages" était, en fait, l'équivalent byzantin du purgatoire, moins les feux d'artifice »[11]. D'autres hymnes d'églises disent que les âmes doivent « passer par les dirigeants des ténèbres qui se tiennent dans l'air »[8],[9] Dans l'Euchologion grec et slavon, dans le canon de Saint André pour le départ de l'âme, se trouvent dans l'Ode 7 les paroles suivantes : « Tous les saints anges du Dieu Tout-Puissant, ayez pitié de moi et sauvez-moi de tous les démoniaques péages ». Dans l'église orthodoxe on retrouve 7 sacrements, ils sont identiques à ceux de l'église catholique. 3 Cf. Dans les monastères elle peut, être, célébrée chaque jour à l'exception des jours " aliturgique" par exemple les mercredis ou vendredis de carême. Historiquement, dans l'Église orthodoxe, certains affirment qu'il existe des péages aériens (appelés aussi "télonies", du grec moderne : τελωνεία / telonia, douanes), aussi appelés postes de péage aériens, que traverse l'âme après la mort. Le Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe hors frontières a tenu une session sur « une controverse soulevée par le diacre Lev. Text, Translation and Notes. Nous avons également procédé au repérage et à l’examen exhaustif des sources de la Confession orthodoxe, ce qui nous a permis d’appréhender, dans le cadre du séminaire, un certain nombre de thématiques inattendues pour la période, le xixe siècle grec étant habituellement considéré sous le signe de l’éveil national et de l’ouverture à la modernité1. Les peuples slaves entrent ainsi dans l'aire d'influence des Byzantins, et Byzance devient une concurrente sérieuse de Rome. Les autres sont, dans l'ordre, les péages pour :[4],[5],[6]. Lampros, Catalogue of the Greek Manuscripts on Mount Athos, I, Cambridge 1895, p. 61. Histoire d'une fascination" (Le Courrier du livre, 2020). Vassa Kontouma, « Christianisme orthodoxe », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses, 123 | 2016, 213-214. 8 Sur lui, voir D. Stratès, Βαρθολομαῖος Κουτλουμουσιανός (1772-1851). 5 Ce récit est livré par la Vie d’André le Fol, un texte du xe/xie siècle, éd. Les orthodoxes refusent le dogme de l'Immaculée conception décidé en 1854 par les catholiques et celui de l'Assomption de la Vierge Marie (décidée en 1950), car pour les orthodoxes la Vierge est morte puis ressuscitée et montée au Ciel (c'est la dormition de la Vierge). Or, ceci est en contradiction avec tous les Typika orthodoxes, qui font commencer la journée au soir, en suivant notamment la pratique juive. Puhalo aurait falsifié la reproduction de plusieurs icônes anciennes et falsifié les traductions des écrits et de la vie de plusieurs saints, tandis qu'Azkoul aurait falsifié plusieurs textes patristiques. Sp. Le christianisme orthodoxe est la religion des chrétiens vivant principalement en Europe de l'Est et du sud-est. Elle sera enfin complétée d’un résumé détaillé en français, de planches et de plusieurs index14. »[29] De même, le professeur d'études religieuses Stephen J. Shoemaker a écrit : « La vérité est que l'état de mort n'a jamais été défini avec précision dans la tradition orthodoxe, et tout comme dans d'autres domaines liés à l'au-delà "les Byzantins avaient pas de 'système' concernant des fins dernières. Le récit le plus détaillé des péages aériens se trouve dans l'hagiographie de Basile le Nouveau (ru), qui se trouve dans La Vie des Saints du 26 mars (selon certains calendriers orthodoxes, mais pas tous), bien que certains croient que ce Basil est attribué à tort à cette date, et pensent que le récit est hérétique et faux. Chaque communauté locale de croyants constitue une Église placée sous l'autorité d'un évêque. À chaque péage, les démons exigent que les âmes « paient » leurs péchés en rendant compte de bonnes actions compensatoires. Le baptême s'effectue par trois immersions (alors que les catholiques ne pratiquaient qu'une immersion). On remarque donc que le regroupement des orthodoxes se fait sur une base territoriale. »[17], « La tradition des péages [aériens] était solidement établie dans tout l'Orient bien avant la fin de l'Antiquité tardive, bien qu'elle reçut une élaboration typiquement byzantine dans la vie de Basile le Jeune (mort en 944) datant du Xe siècle. Le patriarche d'Antioche est chargé des orthodoxes du Proche Orient (Liban, Syrie...). A. Papadopoulos-Kérameus, Ἱεροσολυμιτικὴ Βιβλιοθήκη, I, Saint-Pétersbourg 1891, p. 282-283. Pour cela, Cyrille et Méthode inventent un alphabet, appelé aujourd'hui alphabet cyrillique, inspiré de l'alphabet grec utilisé par les Byzantins. 1834). Certaines croyances et rites sont différents de ceux catholiques, mais ils ont le même livre sacré, la Bible. De plus, les opposants à cette doctrine soutiennent qu'elle met l'accent sur la peur et la culpabilité comme un moyen de maintenir les croyants « sur le droit chemin », tout en ignorant le pardon de Jésus-Christ, qui, selon la doctrine chrétienne orthodoxe, est venu sur terre pour sauver le monde et l'humanité lorsqu'elle le méritait le moins. Au total aujourd'hui il y a environ 180 millions de personnes se réclamant de l'orthodoxie. Dans ces églises autonomes le culte est célébré dans la langue nationale. Les chrétiens de l'Est européen se disent orthodoxes car ils affirment que ce sont eux qui suivent au plus près l'enseignement de Jésus[Source ?]. Le christianisme orthodoxe est une religion monothéiste notamment pratiquée en Europe de l'Est et du Sud-Est. Aujourd'hui le patriarcat qui regroupe le plus grand nombre de fidèles (environ 100 millions) est celui de Moscou qui a sous sa direction la Russie et les anciennes républiques soviétiques, la Tchécoslovaquie, la Pologne, l'Albanie, la Chine et le Japon. Considérant d’ailleurs que ses contemporains ont dévié de la voie droite de l’orthodoxie, il compose la Confession orthodoxe à leur intention, espérant leur prouver la permanence des miracles à travers le temps et la nécessité du maintien d’un Typikon fidèle à la coutume. Le contenu est quelque peu similaire à celui proposé par Jean Climaque dans L'Échelle sainte. Chaque péage est peuplé de démons dévoués à des péchés particuliers. Au cours de ce voyage, l'âme traverse un royaume aérien habité par des esprits mauvais (Éphésiens 6:12). Les opposants aux péages affirment qu'il s'agit d'une forme de gnosticisme, ou de néo-gnosticisme, et affirment que cette doctrine est opposée au catéchisme de l'Église et à d'autres doctrines orthodoxes[2]. De partager avec les personnes en quête spirituelle le message d'espoir et l'expérience de la noblesse humaine révélés par le christianisme d'origine et transmis fidèlement par l'Église orthodoxe. Conscient des bouleversements de son temps, il n’en cesse pas moins de se référer à Syméon le Nouveau Théologien (949-1022) et aux pères hésychastes. Orthodoxie.com : Quelle est la place de l’animal dans le christianisme ? Les orthodoxes refusent le dogme de l'infaillibilité du pape (décidée en 1871). Christianisme orthodoxe, xv e-xxi e siècles [Texte intégral] Paru dans Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses, 126 | 2019 Sa théorie du νυχθήμερον est énoncée dans sa « Chrysopègè » : Τοῦ ἐν ἁγίοις πατρὸς ἡμῶν Ἰωάννου Ἀρχιεπισκόπου Κωνσταντινουπόλεως τοῦ Χρυσοστόμου Τόμος Πρῶτος, Χρυσοπηγὴ καλούμενος, ἐν ᾧ περιέχεται ἡ ἐξήγησις καὶ διασάφησις τῆς Κοσμογενέσεως τοῦ προφήτου Μωϋσέως […], Venise 1786, col. 493A. Les orthodoxes rejettent l'idée de l'existence du Purgatoire (idée introduite au XVIe siècle dans la confessions catholique). Dernière modification de cette page le 21 septembre 2020 à 09:58. ». Le patriarche de Constantinople ne commande pas aux autres patriarches mais dispose de la primauté d'honneur (il est considéré comme le plus prestigieux, car il est le patriarche de l'ancienne capitale de l'empire romain). L'eschatologie est restée pour eux un horizon ouvert au sein de la théologie" »[30]. Historiquement, dans l'Église orthodoxe, certains affirment qu'il existe des péages aériens (appelés aussi "télonies", du grec moderne : τελωνεία / telonia, douanes), aussi appelés postes de péage aériens, que traverse l'âme après la mort. Dans le Canon de la supplication lors du départ de l'âme dans Le Grand Livre des Besoins se trouvent les références suivantes à la lutte d'une âme passant par les péages : « Considérez-moi digne de passer, sans entrave, par le persécuteur, le prince de l'air, le tyran, celui qui monte la garde dans les voies effroyables, et les fausses accusations de celles-ci, alors que je quitte la terre » (Ode 4, p. 77).