Par ailleurs, Laurent Salles a été l'assistant parlementaire du député européen Louis Aliot de juillet 2014 à février 2015. Le Conseil national des universités le refuse comme enseignant, décision que Jean-Marie Crouzatier explique par des « raisons politiques »[19]. Nos partenaires et nous-mêmes stockerons et/ou utiliserons des informations concernant votre appareil, par l’intermédiaire de cookies et de technologies similaires, afin d’afficher des annonces et des contenus personnalisés, de mesurer les audiences et les contenus, d’obtenir des informations sur les audiences et à des fins de développement de produit. […] Très tôt désignés candidats à des élections locales, ils ont pu bénéficier d'une reconnaissance militante et d'une visibilité publique aussi grisantes qu'inespérées[111]. Sylvain Crépon, sociologue spécialiste du FN, écrit : « Bien qu'issu d'une famille engagée à l'extrême droite dès avant sa naissance, Aliot ne se reconnaît aucun héritage idéologique précis, si ce n'est celui qu'il a acquis au Front national, ou bien auprès de sa famille et qui est lié au sort des pieds-noirs […]. Si sa liste « entend démontrer ses capacités de rassemblement d’un électorat hétéroclite », elle « comporte un théoricien du FN (B. Lemaire, conseiller économique de Marine Le Pen), un catholique traditionaliste, un fils de harki et des nostalgiques de l’Algérie française »[74]. Une manière de signifier qu'il incarne ce Front national nouveau qui a tourné le dos à l'antisémitisme. L'Opinion relève qu'« en six ans, le climat s’est tendu contre le maire de Perpignan », qui est critiqué par plusieurs de ses anciens alliés[96],[99]. Aux élections municipales de mars 2008, il prend la tête de la liste intitulée « Perpignan, ville libre » et obtient 12,28 % au premier tour et 10,42 % au second, faisant ainsi revenir le Front national au conseil municipal de Perpignan. Ces scores en sont indéniablement l'expression »[34]. Il met ainsi en garde contre les dangers que constitue selon lui la tentation régionaliste[113]. Les 12 et 13 décembre 2011, il se rend en Israël dans le cadre d'un déplacement qui n'a pas été annoncé préalablement[65]. Si les Pieds noirs ont fortement voté pour lui, d’autant qu’ils représentent 16,7 % des membres de la section locale, ils ne composent que 5,5 % des électeurs[76]. Louis Aliot naît le 4 septembre 1969 à Toulouse [1], d’un père plâtrier originaire d'Ax-les-Thermes, en Ariège, et d'une mère — Thérèse Sultan — rapatriée d'Algérie du quartier de Bab El Oued, à Alger, en 1962 [2], issue d'une famille ayant basculé de la gauche vers … Pendant ce laps de temps, un seul SMS aurait été envoyé entre les deux hommes. Lors des élections municipales de 2020, il s’affiche avec sa nouvelle compagne, Véronique Lopez[24]. Il assure alors dans le même temps la direction des campagnes régionales et européennes en Île-de-France, partageant son temps entre la région Midi-Pyrénées et Paris. Covid-19 : sans attendre le gouvernement, Louis Aliot annonce la réouverture ce mardi de quatre musées 5 Faits divers. Louis Aliot, né le 4 septembre 1969 à Toulouse, est un homme politique français. Une enquête est ouverte concernant un éventuel emploi fictif[125]. Il propose également une réorganisation de la police municipale et une révision du tarif de stationnement[94], défend « le référendum local » et s'oppose à la « gestion communautaire » de la mairie, alors que la ville est touchée par « une ethnicisation affirmée du système clientéliste », selon l’expression de Nicolas Lebourg[90]. Il se rend également dans deux colonies israéliennes de Cisjordanie : Shilo et Eli, ainsi qu'en territoire palestinien[67]. Vous pouvez modifier vos choix à tout moment dans vos paramètres de vie privée. Il est tête de liste du Front national lors des élections municipales de 2014 à Perpignan[73]. Par exemple, lorsqu'il souligne que ce même grand-père « était très antilobbies », ayant refusé de se faire enterrer dans un cimetière juif. Le 22 décembre 2017, Louis Aliot est mis en examen pour abus de confiance[127],[128]. Il est fils et petit-fils de plâtriers ariégeois[5],[6]. En 1986, durant ses études, il milite au sein du syndicat étudiant d'origine gaulliste Union nationale inter-universitaire (UNI)[15] et participe à des réunions en faveur de Jacques Chirac[26]. Découvrez nos cadeaux d’entreprises ! Le premier est constitué des bataillons de travailleurs et travailleuses paupérisés du secteur privé non issues des dernières vagues de migrations et qui voient encore dans le parti un vote antisystème. Après avoir déclaré en 2011 se sentir « plus proche de Jean-Pierre Chevènement que d'une partie de l'UMP », notamment cette « droite molle acquise à l’ultralibéralisme »[19], il se prononce après les élections régionales de 2015 pour un « État au service des entreprises » et critique les avantages dont jouissent les fonctionnaires[116]. Le politologue Jean-Yves Camus inscrit cette initiative dans le cadre de la campagne des élections régionales de 2010[39],[40]. Il parle également d’écologie (« végétalisation » de la ville, « produits locaux dans les cantines »)[90]. Ils s’étaient rencontrés en 1999 par le biais du Front national. Faites confiance à un expert pour offrir de la visibilité à votre marque. Avec Louis Aliot, la leader frontiste ne passera jamais devant monsieur le maire. En 2008, il fonde avec Jacques Vassieux, conseiller régional de Rhône-Alpes et responsable de la cellule de veille médiatique du FN, le site d'information nation-presse.info, qui a pour objectif de présenter la ligne du parti[38], puis en 2010 le magazine Nations Presse Magazine. Louis Aliot décrit ce magazine comme « l'organe de presse d'un des courants marinistes ». Ce sont pour une bonne part des déçus de la droite et de la gauche, repoussés par le discours libéral de LREM. Le sociologue Sylvain Crépon souligne que « le fait d'être né d'une mère pied-noire et d'un père mobilisé pendant la guerre d'Algérie l'a rendu très sensible au sort des rapatriés et de leurs descendants, aux liens que la France entretient avec ses anciennes colonies et au phénomène de l'immigration qui en est issue »[3] et relève qu'« il n'a par ailleurs pas hésité à faire ovationner Bastien-Thiry en meeting, membre de l'OAS et organisateur de l'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle »[4]. Louis Aliot expliquera ce qui l’a décidé à s’engager : « À Lavelanet, dans mon département, lors d’un meeting de Jean-Marie Le Pen, j’ai croisé la haine : celle de la gauche « humaniste », « tolérante » et « progressiste » qui braillait dans la rue, le poing levé en chantant L'Internationale »[27]. Lors des élections régionales de 2010, il figure en première position de la section Pyrénées-Orientales sur la liste FN conduite par France Jamet[54]. Ce dernier a pour rédacteur en chef Roland Machefer, qui écrit notamment pour le site nationaliste révolutionnaire Vox NR. Lorsque la presse people annonce que son couple avec Louis Aliot "explose", en 2014, Marine Le Pen choisit de répliquer sur Twitter… en postant une photo où elle embrasse son compagnon. Lors du XVIe congrès du Front national, il arrive en tête des élections au conseil national. Lors de la première cohabitation, écœuré par ce qu’il considère alors comme les reniements de la droite chiraquienne et le cynisme de la gauche mitterrandienne, il observe avec attention le parcours du groupe parlementaire du Front national et de son chef[27]. Considéré comme le favori du scrutin[94],[95], il fait intervenir dans sa campagne des personnalités proches du RN mais non encartées, comme Robert Ménard, Jean-Paul Garraud, Thierry Mariani ou Éric Zemmour, qui fait salle comble[96]. En 1990, l'affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras le pousse à devenir un militant actif au Front national, dont il est persuadé qu'on cherche à salir l'image ; après la condamnation des skinheads néonazis responsables des faits, il considère que « soit on a payé des gens pour le faire, soit ce sont des individus de la bourgeoisie de Carpentras qui se sont amusés et dont on a voulu taire la responsabilité »[29]. Louis Aliot se situe sur une ligne républicaine, souverainiste, anti-communautariste et laïque[59]. Lors de l’élection du comité central du FN en 2014, il est élu en deuxième position (76 %), derrière Marion Maréchal (80 %)[49],[50]. Les journalistes à Slate Maxime Macé et Pierre Plottu écrivent : « Louis Aliot a réussi le tour de force d'apparaître en recours pour deux électorats très différents. Selon eux, elle s'explique à la fois par son appartenance à une génération ayant « découvert l'extrême droite à travers le filtre lepéniste », c'est-à-dire le mariage d'un ensemble de chapelles idéologiques, et par sa thèse de doctorat de droit constitutionnel consacrée au référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République. Lors des élections cantonales de 2011 dans les Pyrénées-Orientales, il se présente dans le canton de Perpignan-9 où malgré une large avance au premier tour sur son adversaire socialiste Toussainte Calabrèse (34,61 % contre 18,02 %), il ne parvient pas à remporter le duel du second tour (46,24 %)[56]. À ce sujet, il considère que la pratique référendaire permettrait de renouer avec l'équilibre des pouvoirs initialement institué par la Constitution et de surmonter les « blocages internes, syndicaux, internationaux »[112],[59]. Louis Aliot est divorcé et a deux enfants[19]. Marine Le Pen refusant de considérer Louis Aliot comme un « conjoint » ou « partenaire stable non matrimonial », a procédé à ce recrutement en juillet 2011, malgré les interrogations des services du Parlement européen[124]. Il n'est pas élu à la tête de la présidence de l’institution, qui revient au maire Les Républicains de Saint-Estève, Robert Vila, celui-ci succédant ainsi à Jean-Marc Pujol à la présidence de Perpignan-Méditerranée[104]. Eurogifts, c’est 40 ans d’expérience dans le domaine des cadeaux d’affaires et objets publicitaires, des produits des plus économiques aux plus luxueux, un système de commande en ligne facile. Le père de sa mère était un Juif d'Algérie, originaire de Médéa[8], qui devint citoyen français par le décret Crémieux de 1870[9],[10]. Pour Libération, il « aura incarné le renouveau mariniste autant que la permanence d’une ligne poujadiste, fidèle au souvenir colonial et à l’ancrage à droite du Front national »[49]. En 2010, l’année suivant son licenciement du FN pour des raisons économiques[20], il entame les démarches pour devenir avocat, et se fait à cette occasion parrainer par Serge Didier et Jean-Marie Crouzatier, et recommander par Roland Dumas[21],[22]. Pour autant, lorsqu'il aborde le sujet, on retrouve quelques tics de langage caractéristiques, et sans doute inconscients. Marine Le Pen et ses autres soutiens recueillent aussi de faibles scores, ce qui est perçu comme une attaque de la part des partisans de Bruno Gollnisch : Jean-Marie Le Pen décide cependant de nommer Louis Aliot au bureau politique avec d'autres « marinistes » (Olivier Martinelli, Jean-François Touzé, Marie-Christine Arnautu)[35]. Il est désigné tête de liste par le FN pour les élections régionales de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées[80]. Il fait ainsi partie des huit élus FN entrant à l'Assemblée nationale[85]. Candidat pour la quatrième fois consécutive à des élections municipales à Perpignan (après 2008, 2009 et 2014)[92], il s'inspire de la campagne victorieuse, en 2014, de Robert Ménard à Béziers, en présentant « une liste d’ouverture, de rassemblement », non étiquetée RN[93],[94],[90]. Après l'élection de cette dernière au Parlement européen en 2004, il devient son assistant parlementaire. Il est vice-président du FN chargé de la formation et des manifestations, et non plus du projet, à compter du 12 juillet 2012[48]. Pour les élections législatives de 2017, Louis Aliot est candidat dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales, jugée plus favorable que la première[53]. Louis Aliot, également divorcé et séparé de la mère de ses enfants, était son compagnon depuis 2009. Préparant sa candidature aux élections municipales de 2020, il est de moins en moins présent à Paris et prend ses distances avec les instances dirigeantes du RN[89]. » Obtenant 5,94 % des voix, il ne parvient pas à se faire élire député européen[43]. La ligne du FN est selon lui trop focalisée sur la politique monétaire et la sortie de la France de la zone euro ; il réclame alors publiquement un rééquilibrage du discours du FN vers les préoccupations des entreprises, ce qui conduit Marine Le Pen à organiser un séminaire sur la ligne du parti[117]. Le 22 juin 2017, dans le cadre de l'affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen, Louis Aliot a refusé de se rendre à une convocation de la police dans cette enquête[126]. Son père est originaire d'Ax-les-Thermes dans l'Ariège et sa mère a été rapatriée d'Algérie du quartier de Bab El-Oued à Alger, en 1962. Il est membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées. Il quitte la présidence du think tank en septembre 2017 au profit d'Édouard Ferrand, alors que Florian Philippot met en avant sa situation pour justifier son maintien à la présidence de sa propre association, « Les Patriotes »[61]. Le 15 mars, sa liste arrive en tête du premier tour avec 35,65 % des voix, largement devant celles du maire sortant, Jean-Marc Pujol (18,43 %)[98] et de la candidate écologiste Agnès Langevine (14,51 %). Pour Joseph Beauregard et Nicolas Lebourg, « c'est un post-soixante-huitard, ayant à la fois intégré des valeurs d'autonomie individuelle (divorcé, catholique non pratiquant […]), et les rejetant comme bases sociales (il a le goût de l'ordre et de l'autorité traditionnelle) »[6]. Lors du congrès du FN de 2003, il arrive en 62e position du suffrage des militants[34]. Selon Anthony Cortes de Marianne, qui souligne les taux de chômage et de pauvreté très élevés de la ville, le mauvais bilan du maire sortant est à l'avantage de Louis Aliot[97]. À l'issue des élections régionales de mars 1998, il est élu conseiller régional de Midi-Pyrénées sur la liste de Haute-Garonne. Expliquant vouloir mener une politique volontariste sur l’emploi, il propose de créer à la mairie « un service dédié » pour favoriser la rencontre entre demandeurs d’emplois et entreprises, d'« offrir des terrains pour que les entreprises puissent s’installer plus facilement », et, comme dans les villes dirigées par le RN, s'engage à ne pas augmenter les impôts[90]. Il participe à l'écriture de ses discours[12] et sera à l'origine d’un des axes fondamentaux de la campagne de 2002 : « La République référendaire », ainsi que d’un projet sur le codéveloppement avec l'Afrique.