En juin, «Lettre-Océan», le premier «idéogramme lyrique», est publié dans Les Soir�es de Paris. 1881 - 1887 Après quelques mois au collège Stanislas de Cannes, Wilhelm fait sa rhétorique au lycée de Nice, où il se lie avec Toussaint Luca. 1918 En avril, il publie Calligrammes(Calligrammes). Le 28 mars, il arrive au Val de Grâce à Paris. Lou (Poèmes à Lou, Lettres à Lou) le rejoint le 7 pour une semaine de passion. La paternité traditionnellement attribuée à Francesco d'Aspermont ne repose sur aucune certitude. Annie ayant définitivement quitté l'Angleterre pour les Etats-Unis. CHANSON FRANCAISE. Le 9 mai, il subit une trépanation visant à enlever l'hématome dû au choc de la blessure. 1910 Chroniqueur à La Démocratie sociale, il collabore à Paris-Journal et tient la rubrique «La Vie artistique» de L'Intransigeant. Il s'éprend de Maria Dubois ("Mareye"), ébauche le conte Que vlo-ve? Cette enveloppe imprégnée de son parfum, ce baiser de ses lèvres déposé dans un coin puis mon petit cÅur qui s'emballait tout fou. Il gagne sa vie comme employé de banque. M. Olivier Moreau de Bellaing nous a gracieusement donné l'autorisation d'afficher ce portrait d'Apollinaire dessiné par son oncle, Jacques Dyssord (Edouard Moreau de Bellaing). Le 14 mars, après son retour d'Oran et plusieurs semaines de manœuvres, il remonte en ligne au Bois des Buttes, au sud-est du Chemin des Dames. Apollinaire à la Santé: une promenade virtuelle. Il ne tarde pas à s'éprendre de la gouvernante anglaise Annie Playden. dans Le Matin. En octobre, il publie un recueil de contes L'Hérésiarque et Cie, qui manque de peu le Prix Goncourt. Je me souviens aussi, à l'arrivée du facteur, cette impatience ou je m'empressais d'ouvrir la boîte aux lettres pour découvrir ses petits mots d'amour. Il commence à se faire connaître comme critique d'art en écrivant sur Braque et le Douanier Rousseau. Année difficile. Il peine à écrire et regrette Annie. et aux amateurs de poésie. nous nous sommes rencontrer au lycée et nous avons pris beaucoup de temps à nous mettre ensemble car jâavais beaucoup de mal à avoir confiance, nous sommes rester ensemble presque 8 mois câetais une relation parfaite avec beaucoup de complicité et beaucoup dâamour⦠À l'automne, il rencontre Blaise Cendrars, récemment revenu à Paris, qui lui a envoyé son poème «Les Pâques à New-York». Les deux frères sont élèves au collège Saint-Charles de Monaco. Nostalgie des années 70 - 75. 1906 Lâacteur Richard Berry, en 1987, sort une chanson intitulée LâAmour lâAmour, avec une pochette quâon ne peut pas inventer : un bébé à ⦠Angelica, fichée comme "femme galante" par la police, gagne probablement sa vie comme entraîneuse de casino sous le nom d'Olga de Kostrowitzky. Il publie plus de poèmes que dans aucune autre année. En corrigeant les épreuves, il avait supprimé toute la ponctuation et changé le titre initial, Eau de vie, en Alcools, plus riche et plus insolite. Tous les droits (iconographie, textes) En septembre, à Nice depuis le début du mois, il rencontre Louise de Coligny-Châtillon le 27, la courtise sans la vaincre, lui envoie des poèmes et la renomme Lou («Je pense à toi»). Il rencontre Amélia, dite Jacqueline, Kolb, «la Aussi, tellement cette chanson me rend sereine, je la chante souvent pour mon bébé (encor dans mon ventre), c'est merveilleux :-) Villardroxane Il y a 5 an(s) 6 mois à 18:35 5170 2 2 3 Bonjour, je voulais apporter mon témoignage. Les peintres cubistes. De sensibilité anarchiste, il s'affirme dreyfusard. Le lendemain, il prend ses fonctions à la Censure. 1887 La famille s'installe à Monaco dans des conditions difficiles. En août, il commence à échanger des lettres avec une jeune poétesse de Montpellier, Jeanne-Yves Blanc, sa marraine de guerre («Pour Y.B.»). Le 18 mars, il emploie publiquement l'adjectif «sur-réaliste» dans le programme du ballet Parade (Satie, Cocteau, Picasso, Massine). Il s'essaie à l'écriture dès la 6e. ANNEES 60-65 ANNEES 65-70 ANNEES 70-75 ANNEES 75-80 . En 1902, il accompagne la famille de Milhau à travers l'Allemagne: Cologne, Hanovre, Berlin, Dresde, Munich. Mariage de Marie Laurencin avec un peintre allemand. Les 27 et 28 mars, il passe sa troisième et dernière permission auprès de Lou. Le 9 novembre, il meurt à l'âge de 38 Je vous ... ses mots résonnent comme une douce musique. La Chanson du Mal-aimé. Ce fut un cadeau dâaccompagner Charlotte entourée de tant dâamour. NOSTALGIE . 25 août 1880 Naissance à Rome de Guglielmo Alberto Wladimiro Alessandro Apollinare de Kostrowitzky, fils d'Angelica de Kostrowitzky et de père inconnu. La maîtrise de mon travail et de ce que j'ai tête, je ne pense qu'à ça tout le temps. sur MAXIFANS. Il s�adresse aux professeurs de français, à leurs étudiants Engagé pour la durée de la guerre, il est déclaré «Mort pour la France». En novembre, alors qu'il a déjà ébauché ce qui deviendra «La Chanson du mal aimé», il se rend à Londres pour convaincre Annie, laquelle lui laisse quelque espoir. La nostalgie continue. bonjour, je nâai que 17 ans et je suis pourtant persuadé que jâai trouver mon âme sÅur. ans de la grippe espagnole dont l'épidémie ravage l'Europe. Il rédige Les onze mille Verges qu'il publie sans nom d'auteur début 1907. Le 18 novembre, il est affecté au 96ème Régiment d'Infanterie sur sa demande, dans le secteur de la butte de Tahure. Son Antitradition futuriste. En juillet, Angelica est à Spa en Belgique; elle ne tarde pas à rentrer à Paris en laissant ses fils dans la bourgade de Stavelot. Il se rapproche momentanément de Georges Duhamel d'une part, d'autre part de Jules Romains. Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s'il meurt un soir Le matin voit sa renaissance. Cette étape, capitale pour Apollinaire, féconde durablement son inspiration. à Paul Léautaud. En mars, L'Intransigeant lui ôte sa rubrique artistique en lui reprochant de prendre trop vivement le parti du cubisme. En avril, il publie Alcools, sélection concertée de sa production poétique de 1898 à 1913. Poèmes de la paix et de la guerre 1912-1916. Sa convalescence sera longue et douloureuse. 1903 Le 6 avril, il arrive dans le secteur de Beaumont-sur-Vesles / Courmelois. Il écrit un scénario de cinéma, La Bréhatine,avec André Billy. Je prend un risque: Loin de toi: Nuit de Noël: Chambre de l'ennui: Le sourire: L'amitié si près de l'amour: Je peux: Les traces dans le sable: Les saisons de l'amour: Très chère maman: Prière simple: Si mon enfant me parlait: Un simple geste: La mère à son fils: La grandeur d'âme Fin août, il l'accompagne en Rhénanie où elle a des terres. À la fin de l'année, quatre de ses poèmes paraissent dans Vers et prose, la revue de Paul Fort. Annie l'ayant définitivement éconduit après l'avoir longtemps encouragé, il rentre fin août. En septembre, à Nice depuis le début du mois, il rencontre Louise de Coligny-Châtillon le 27, la courtise sans la vaincre, lui envoie des poèmes et la renomme Lou («Je pense à toi»). Une sélection de poèmes écrits par Guillaume Apollinaire, célèbre poète et écrivain français né à Rome en 1880 et mort en 1918. Apollinaire écrit «Le Pont Mirabeau». et L'Enchanteur pourrissant. À partir de septembre, il travaille dans une banque. Soutenu par ses amis et attaqué par la presse xénophobe, il est finalement mis hors de cause. C'est dans l'adversité que j'ai le sentiment d'être vivant », assure-t-il. Il laisse un opéra-bouffe Casanova (musique d'Henri Defosse), une pièce en répétition Couleur du temps, un recueil de chroniques Le Flâneur des deux rives (1919), un roman inachevé La Femme assise et le manuscrit des Diables amoureux (recueil de ses travaux pour la Bibliothèque des Curieux qui paraîtra en 1964). 1900 La vie à Paris est précaire. En juin, Marie Laurencin («Marie») le quitte après 5 ans d'une liaison orageuse. Le 24 juin, première controversée de la pièce Les Mamelles de Tir�sias (Apollinaire et Les Mamelles de Tirésias) au Conservatoire Maubel à Montmartre. Wilhelm se lie avec James Onimus, Louis de Gonzague Frick et René Dupuy, le futur René Dalize. Il est transféré sur sa demande à l'hôpital italien où Serge Férat est infirmier. Et comme je pense à toi et ta famille jâai moi même perdu mon si cher Patrick en ⦠Résidant à Neu Glück, près d'Oberpleis, puis à Honnef, il visite la région. Le 17 juin, le recueil, Case d'armons est imprimé. Apollinaire, qui apprend la sténo, fréquente assidûment les bibliothèques et sert de nègre à l'avocat bohème Esnard, qui publie le roman-feuilleton Que faire? Ils se font photographier boulevard Poissonnière. de Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) - Voir la liste des autres Poèmes de Guillaume Apollinaire. Guillaume apprend à lire et à écrire en italien; sa mère lui parle polonais et italien. Un soir de demi-brume à Londres Un voyou qui ressemblait à Copyright © 1998 new Date().getFullYear()>1998&&document.write("-"+new Date().getFullYear()); Catherine Moore, Laurence Campa, Mark Moore. All rights reserved. jolie rousse». Il fréquente la bibliothèque de Nice, lit beaucoup et veut devenir journaliste. En mai 1901, il est engagé par Madame de Milhau, aristocrate allemande veuve d'un comte fran�ais, comme précepteur de sa fille Gabrielle. La Rhénanie et l'Allemagne lui inspirent poèmes, contes et articles, dont il se servira de retour en France. Le 10 août, Apollinaire dépose une demande d'engagement volontaire assortie d'une demande de naturalisation; elle sera provisoirement rejetée. Publication de Vitam impendere amori. Apollinaire reprend et achève «La Chanson du mal aimé». Le 1er août, Apollinaire et Rouveyre rentrent précipitamment de Deauville où ils étaient chargés de couvrir la «saison». En octobre, Apolliniare publie le Poète assassiné, recueil de contes prêt dès avant la guerre et auquel il vient d'ajouter un ultime chapitre. En 1897, il échoue au baccalauréat et ne se représente pas. 1888 - 1895 L'amour éprouvé pour une autre personne peut conduire à adopter un comportement particulier et aboutir à une relation amoureuse si cet amour ⦠Début octobre, les deux frères quittent leur hôtel à la cloche de bois. À l'automne, il commence à collaborer à l'hebdomadaire L'Européen; la Revue blanche publie des contes signés Guillaume Apollinaire. Il visite seul Prague et Vienne. Le 4 décembre, il signe son engagement pour la durée de la guerre. Le 1er septembre, après avoir été agent de liaison, brigadier fourrier et observateur aux lueurs, il est chef de pièce. Il passe les fêtes de Noël et du Jour de l'an à Oran auprès de Madeleine (Lettres à Madeleine). ANNEES 80-85 ANNEES 85-90 ANNEES 90-95 ANNEES 95-2000 - Ces années-là... Mike Brant confirmait son succès et toute une vague de chanteurs le rejoignaient sur le rang des "chanteurs à ⦠1904 Sa mère s'étant installée au Vésinet, Apollinaire, qui n'a pas encore de logement personnel, partage son temps entre Paris et les bords de Seine, où il rencontre Derain et de Vlaminck qui peignent ensemble depuis 1900. Il écrit des poèmes sous le pseudonyme de Guillaume Macabre. Avec ce dernier, il fonde en novembre sa propre revue le Festin d'Ésope, qui s'arrêtera en août 1904 après 9 numéros. Dans le secteur des Hurlus, il participe à la seconde offensive de Champagne qui débute le 25 septembre, au cours de laquelle Blaise Cendrars perd son bras droit. L'amour désigne un sentiment intense d'affection et d'attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, intellectuelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour. Le 4 décembre, il signe son engagement pour la durée de la guerre. C'est la rupture définitive mais les amants promettent de rester amis. sont réservés. En novembre, le n� 18 des Soirées de Paris inaugure la nouvelle série de la revue: reprise par le peintre Serge Férat et sa cousine, peintre et écrivain, Hélène d'Œttingen, dirigée par Apollinaire, elle prend un tournant résolument moderne. Le 18 avril, il assiste au caveau du Soleil d'or à une soirée de la revue La Plume et rencontre Alfred Jarry et André Salmon. 1908 Il décide de vivre de sa plume: il passe un contrat avec La Bibliothèque des Curieux (édition des classiques de l'érotologie pour les collections «Les Maîtres de l'amour» et «Le Coffret du bibliophile»; 1ère publication sur Sade en 1909); il tient une chronique des romans à La Phalange; il fait des conférences. Le site officiel Guillaume Apollinaire a un but essentiellement pédagogique. En mars, il publie les Méditations esthétiques. Il fréquente Jean Moréas, Mécislas Golberg et Paul Fort. de Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) - Voir la liste des autres Poèmes de Guillaume Apollinaire, à Paul Léautaud. Du 7 au 12 septembre, accusé de complicité de vol dans l'affaire des statuettes ibériques dérobées au Louvre par son ami belge Géry Piéret, il est incarcéré à la Santé, où il écrit les poèmes qui prendront place dans Alcools sous le titre «À la Santé». Le 17 mai, il reçoit une citation à l'ordre du régiment et la Croix de guerre. Le 2 mai, mariage avec Amelia Kolb, dite Ruby, «la jolie rousse» (Calligrammes). Le 6 décembre, il arrive au 38e Régiment d'artillerie de Campagne de Nîmes. Le 17 mars, il est blessé d'un éclat d'obus à la tempe droite. En mai, il retourne à Londres auprès d'Annie et s'en revient rassuré. Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s'il meurt un soir Le matin voit sa renaissance.Un soir de demi-brume à LondresUn voyou qui ressemblait àMon amour vint à ma rencontreEt le regard qu'il me jetaMe fit baisser les yeux de honteJe suivis ce mauvais garçonQui sifflotait mains dans les pochesNous semblions entre les maisonsOnde ouverte de la Mer RougeLui les Hébreux moi PharaonOue tombent ces vagues de briquesSi tu ne fus pas bien aiméeJe suis le souverain d'ÉgypteSa soeur-épouse son arméeSi tu n'es pas l'amour uniqueAu tournant d'une rue brûlantDe tous les feux de ses façadesPlaies du brouillard sanguinolentOù se lamentaient les façadesUne femme lui ressemblantC'était son regard d'inhumaineLa cicatrice à son cou nuSortit saoule d'une taverneAu moment où je reconnusLa fausseté de l'amour mêmeLorsqu'il fut de retour enfinDans sa patrie le sage UlysseSon vieux chien de lui se souvintPrès d'un tapis de haute lisseSa femme attendait qu'il revîntL'époux royal de SacontaleLas de vaincre se réjouitQuand il la retrouva plus pâleD'attente et d'amour yeux pâlisCaressant sa gazelle mâleJ'ai pensé à ces rois heureuxLorsque le faux amour et celleDont je suis encore amoureuxHeurtant leurs ombres infidèlesMe rendirent si malheureuxRegrets sur quoi l'enfer se fondeQu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes voeuxPour son baiser les rois du mondeSeraient morts les pauvres fameuxPour elle eussent vendu leur ombreJ'ai hiverné dans mon passéRevienne le soleil de PâquesPour chauffer un coeur plus glacéQue les quarante de SébasteMoins que ma vie martyrisésMon beau navire ô ma mémoireAvons-nous assez naviguéDans une onde mauvaise à boireAvons-nous assez divaguéDe la belle aube au triste soirAdieu faux amour confonduAvec la femme qui s'éloigneAvec celle que j'ai perdueL'année dernière en AllemagneEt que je ne reverrai plusVoie lactée ô soeur lumineuseDes blancs ruisseaux de ChanaanEt des corps blancs des amoureusesNageurs morts suivrons-nous d'ahanTon cours vers d'autres nébuleusesJe me souviens d'une autre annéeC'était l'aube d'un jour d'avrilJ'ai chanté ma joie bien-aiméeChanté l'amour à voix virileAu moment d'amour de l'année- AUBADE - CHANTÉE A LÆTARE, UN AN PASSÉC'est le printemps viens-t'en PâquetteTe promener au bois joliLes poules dans la cour caquètentL'aube au ciel fait de roses plisL'amour chemine à ta conquêteMars et Vénus sont revenusIls s'embrassent à bouches follesDevant des sites ingénusOù sous les roses qui feuillolentDe beaux dieux roses dansent nusViens ma tendresse est la régenteDe la floraison qui paraîtLa nature est belle et touchantePan sifflote dans la forêtLes grenouilles humides chantent- - Beaucoup de ces dieux ont périC'est sur eux que pleurent les saulesLe grand Pan l'amour Jésus-ChristSont bien morts et les chats miaulentDans la cour je pleure à ParisMoi qui sais des lais pour les reinesLes complaintes de mes annéesDes hymnes d'esclave aux murènesLa romance du mal aiméEt des chansons pour les sirènesL'amour est mort j'en suis tremblantJ'adore de belles idolesLes souvenirs lui ressemblantComme la femme de MausoleJe reste fidèle et dolentJe suis fidèle comme un dogueAu maître le lierre au troncEt les Cosaques ZaporoguesIvrognes pieux et larronsAux steppes et au décaloguePortez comme un joug le CroissantQu'interrogent les astrologuesJe suis le Sultan tout-puissantO mes Cosaques ZaporoguesVotre Seigneur éblouissantDevenez mes sujets fidèlesLeur avait écrit le SultanIls rirent à cette nouvelleEt répondirent à l'instantA la lueur d'une chandelle- RÉPONSE DES COSAQUES ZAPOROGUES AU SULTAN DE CONSTANTINOPLE - Plus criminel que BarrabasCornu comme les mauvais angesQuel Belzébuth es-tu là-basNourri d'immondice et de fangeNous n'irons pas à tes sabbatsPoisson pourri de SaloniqueLong collier des sommeils affreuxD'yeux arrachés à coup de piqueTa mère fit un pet foireuxEt tu naquis de sa coliqueBourreau de Podolie AmantDes plaies des ulcères des croûtesGroin de cochon cul de jumentTes richesses garde-les toutesPour payer tes médicaments- - Voie lactée ô soeur lumineuseDes blancs ruisseaux de ChanaanEt des corps blancs des amoureusesNageurs morts suivrons-nous d'ahanTon cours vers d'autres nébuleusesRegret des yeux de la putainEt belle comme une panthèreAmour nos baisers florentinsAvaient une saveur amèreQui a rebuté nos destinsSes regards laissaient une traîneD'étoiles dans les soirs tremblantsDans ses yeux nageaient les sirènesEt nos baisers mordus sanglantsFaisaient pleurer nos fées marrainesMais en vérité je l'attendsAvec mon coeur avec mon âmeEt sur le pont des Reviens-t'enSi jamais revient cette femmeJe lui dirai Je suis contentMon coeur et ma tête se videntTout le ciel s'écoule par euxO mes tonneaux des DanaïdesComment faire pour être heureuxComme un petit enfant candideJe ne veux jamais l'oublierMa colombe ma blanche radeO marguerite exfoliéeMon île au loin ma DésiradeMa rose mon giroflierLes satyres et les pyraustesLes égypans les feux folletsEt les destins damnés ou faustesLa corde au cou comme à CalaisSur ma douleur quel holocausteDouleur qui doubles les destinsLa licorne et le capricorneMon âme et mon corps incertainTe fuient ô bûcher divin qu'ornentDes astres des fleurs du matinMalheur dieu pâle aux yeux d'ivoireTes prêtres fous t'ont-ils paréTes victimes en robe noireOnt-elles vainement pleuréMalheur dieu qu il ne faut pas croireEt toi qui me suis en rampantDieu de mes dieux morts en automneTu mesures combien d'empansJ'ai droit que la terre me donneO mon ombre ô mon vieux serpentAu soleil parce que tu l'aimesJe t'ai menée souviens-t'en bienTénébreuse épouse que j'aimeTu es à moi en n'étant rienO mon ombre en deuil de moi-mêmeL'hiver est mort tout enneigéOn a brûlé les ruches blanchesDans les jardins et les vergersLes oiseaux chantent sur les branches,Le printemps clair l'avril léger, Mort d'immortels argyraspidesLa neige aux boucliers d'argentFuit les dendrophores lividesDu printemps cher aux pauvres gensQui resourient les yeux humidesEt moi j'ai le coeur aussi grosQu'un cuI de dame damascèneO mon amour je t'aimais tropEt maintenant j'ai trop de peineLes sept épées hors du fourreauSept épées de mélancolieSans morfil ô claires douleursSont dans ton coeur et la folieVeut raisonner pour mon malheurComment voulez-vous que j'oublie- LES SEPT ÉPEES - La première est toute d'argentEt son nom tremblant c'est PâlineSa lame un ciel d'hiver neigeantSon destin sanglant gibelineVulcain mourut en la forgeantLa seconde nommée NoubosseEst un bel arc-en-ciel joyeuxLes dieux s'en servent à leurs nocesElle a tué trente Bé-RieuxEt fut douée par CarabosseLa troisième bleu fémininN'en est pas moins un chibriapeAppelé Lul de FalteninEt que porte sur une nappeL'Hermès Ernest devenu nainLa quatrième MalourèneEst un fleuve vert et doréC'est le soir quand les riverainesY baignent leurs corps adorésEt des chants de rameurs s'y trainentLa cinquième Sainte-FabeauC'est la plus belle des quenouillesC'est un cyprès sur un tombeauOù les quatre vents s'agenouillentEt chaque nuit c'est un flambeauLa Sixième métal de gloireC'est l'ami aux si douces mainsDont chaque matin nous sépareAdieu voilà votre cheminLes coqs s'épuisaient en fanfaresEt la septième s'exténueUne femme une rose morteMerci que le dernier venuSur mon amour ferme la porteJe ne vous ai jamais connue- - Voie lactée ô soeur lumineuseDes blancs ruisseaux de ChanaanEt des corps blancs des amoureusesNageurs morts suivrons-nous d'ahanTon cours vers d'autres nébuleusesLes démons du hasard selonLe chant du firmament nous mènentA sons perdus leurs violonsFont danser notre race humaineSur la descente à reculonsDestins destins impénétrablesRois secoués par la folieEt ces grelottantes étoilesDe fausses femmes dans vos litsAux déserts que l'histoire accableLuitpold le vieux prince régentTuteur de deux royautés follesSanglote-t-il en y songeantQuand vacillent les luciolesMouches dorées de la Saint-JeanPrès d'un château sans châtelaineLa barque aux barcarols chantantsSur un lac blanc et sous l'haleineDes vents qui tremblent au printempsVoguait cygne mourant sirèneUn jour le roi dans l'eau d'argentSe noya puis la bouche ouverteIl s'en revint en surnageantSur la rive dormir inerteFace tournée au ciel changeantJuin ton soleil ardente lyreBrûle mes doigts endolorisTriste et mélodieux délireJ'erre à travers mon beau ParisSans avoir le coeur d'y mourirLes dimanches s'y éternisentEt les orgues de BarbarieY sanglotent dans les cours grisesLes fleurs aux balcons de ParisPenchent comme la tour de PiseSoirs de Paris ivres du ginFlambant de l'électricitéLes tramways feux verts sur l'échineMusiquent au long des portéesDe rails leur folie de machinesLes cafés gonflés de fuméeCrient tout l'amour de leurs tziganesDe tous leurs siphons enrhumésDe leurz garçons vêtus d'un pagneVers toi toi que j'ai tant aiméeMoi qui sais des lais pour les reinesLes complaintes de mes annéesDes hymnes d'esclave aux murènesLa romance du mal aiméEt des chansons pour les sirènes, Copyright © 1998 - 2013 - Toute La Poésie. Hier, je suis allée au cimetière "voir mon fils". Manifeste-synthèse daté du 29 juin est un geste ambigu de rapprochement avec l'avant-garde italienne. Ceci nâest pas une blague. Je ne sais pas si vous pouvez transférer mon message à la famille de Roger, afin que je puisse communiquer avec eux. Le 26 novembre, conférence sur l'Esprit nouveau au Vieux-Colombier, lue par Pierre Bertin. Le 6 décembre, il arrive au 38e Régiment d'artillerie de Campagne de Nîmes. 1896-1898 Les voyants sont au vert côté cÅur à l'image de ce Pour de vrai, ballade up-tempo qui prône, à rebours de l'époque et dans une ambiance coin du feu, l'engagement sur le long ⦠Vers 1883 - 1884, la famille est à Bologne. Angelica et ses fils vivent en Italie.